Les forêts de Aït-Tizi, d'Aït-Khelad et Taquinkoucht, au Nord de Sétif, subissent les effets dévastateurs du déboisement d'une part, et des incendies en période estivale d'autre part. La régénération naturelle des forêts est loin de recouvrir le recul causé par l'homme. Cette situation augmentera les risques d'érosion qui menacent la sûreté de villages entiers si la destruction du couvert végétal ne cesse pas. Comme c'est le cas dans le versant sud de Taquinkoucht. Défait par nécessité, parfois par ignorance, les villageois endommagent leur milieu naturel, mais cela ne nous empêchera pas de nous interroger sur le rôle des gardes forestiers ? Les populations de la région de Bouandas, notamment celles habitant les villages éloignés, vivent un calvaire quotidien. Les responsables semblent ignorer l'existence de leurs concitoyens derrière ces hautes montagnes. Heureusement que le tempérament combatif et patient du montagnard est là, pour alléger ses misères et ses souffrances.