e plus en plus, les cités universitaires à Sétif se clochardisent. Elles sont gagnées par la violence, l'insécurité, et la débauche. Ce milieu, censé accueillir l'élite, ou ce que nous nous plaisons d'appeler “la couche cultivée de la société”, est hélas aujourd'hui, le théâtre de rixes, d'affrontements à l'arme blanche, et parfois même de meurtres. A l'image des nouvelles cités universitaires « El Bez » implantées dans cette région presque dépourvue de sécurité pour nos étudiants surtout les filles. Cet endroit est devenu le lieu préféré des extras, qui circulent sans être inquiétés le moins du monde. Les étudiants ne se sentent plus en sécurité. Ils sont constamment agressés par des intrus et des délinquants, habitant les quartiers limitrophes de ces cités. "Notre cité est devenue le lieu où les extras et les intrus viennent tous les soirs imposer leur loi, au su et au vu des agents de sécurité qui les connaissent parfaitement. Nous avons alerté à maintes reprises les responsables ainsi que le directeur, mais rien n'a été fait pour remédier à la situation. Mes camarades sont souvent attaqués par ces voyous dans les commerces du coin qui appartiennent désormais aux voyous de ces bidonvilles, qui entourent notre cité", s'indigne Selma, une résidente à la cité universitaire des filles « El Bez ». Ils sont de plus en plus nombreux à subir les attaques de ces délinquants dont la plupart auraient fait de la prison, selon nos sources. En outre, certains d'entre eux s'infiltrent à travers les chantiers qui avoisinent ces cités, mais certains passent directement par les portails, devant le regard passif des agents de sécurité, qui sont souvent menacés par eux. Ainsi, ces lieux sont envahi par des extras et des voyous et parfois les délinquants circulent souvent en toute liberté entre les pavillons et certains tentent même de rentrer dans les chambres pour voler, insulter et malmener les résidentes, durant la journée et tard, dans la nuit.