La fatalité a voulu qu'une femme âgée d'une soixantaine d'années meure dans les mêmes circonstances que son père décédé à la suite d'un saut du balcon du haut d'un grand immeuble où se trouve la maison familiale située au quatrième étage de la cité des Apinèdes ex-cité Orléans. En effet, c'est dans l'après-midi de la journée de jeudi dernier, vers les coups de 14h30 mn, que la victime chuta de pleine figure dans l'immeuble où résidait sa soeur non loin de la demeure familiale. Alertés, les services de la protection civile et les éléments de la police ont accouru sur les lieux pour secourir la victime. Mais l'heure avait déjà sonné pour la malheureuse victime qui accusait plusieurs mortelles lésions crâniennes. Arrivé à l'hôpital, le corps fracassé de la malheureuse, qui faisait déjà partie de l'autre monde, avait été placé au niveau de la morgue en attendant les résultats de l'autopsie. Une enquête a vite été ouverte par la police pour déterminer les circonstance de ce drame. Selon nos premières informations, la victime qui vient d'être confrontée au même sort qu'a subi son père il y a plus d'une vingtaine d'années, ne souffrait d'aucune déficience mentale, « la victime que tout le monde connaissait dans le quartier et qui était sourde-muette n'a jamais présenté de signes de décadence mentale jusqu'à l'heure de sa mort. Elle est connue de tous pour avoir été cette rare femme qui vécut toute sa vie dans le célibat sans jamais faillir aux règles de la morale », nous révélera d'un ton suffoqué et teinté d'une tristesse perceptible l'un des voisins de la défunte. Quelques années auparavant, une autre femme native de M'sila qui travaillait et vivait dans la maison familiale de la victime avait connu le même sort en chutant du haut du balcon sis au quatrième étage. S'agit-il d'un mystère ou d'une pure fatalité qui se serait abattue sur cette paisible famille, une question que se posent désormais les habitants de l'ex-cité Orléans mais qui visiblement n'a pas affecté l'esprit de solidarité chez ces derniers lesquels se sont tous mobilisés devant la maison de la soeur de la victime donnant assurance du partage de l'affliction qui a soudainement frappé à leur porte. Z. S. Loutari, Source : Quotidien d'Oran