HAMMAM-BOU-HADJAR (AIN TEMOUCHENT) Risque d'effondrement d'un balcon Les autorités locales de la cité des Thermes viennent d'être alertées par les habitants d'un immeuble, abritant une quarantaine de familles, situé à la cité Belhadj Hamida, sur le risque d'effondrement d'une partie d'un balcon au troisième étage. Selon l'un des voisins, le balcon a bougé sous les pieds d'un jeune enfant qui a été secouru de justesse par sa mère. Les responsables locaux, qui se sont déplacés sur les lieux en compagnie des agents de la Protection civile, ayant constaté l'ampleur de la menace ont décidé de maintenir le balcon aux barreaux des fenêtres avec du fil de fer comme solution provisoire. En effet, selon nos informations, cette situation nécessite une étude d'urgence pour éviter une catastrophe d'autant que c'est l'unique accès des habitants. Aussi, son effondrement risque de coûter la vie aussi bien à ceux qui l'utilisent qu'à ceux qui se trouveront au bas de l'immeuble. Il va sans dire que la cité Belhadj Hamida est un quartier populeux qui regroupe dans 18 immeubles quelque 374 logements et donc autant de familles. Datant de l'époque coloniale l'état de dégradation de ces immeubles est tel qu'il nécessite une opération de réhabilitation d'envergure à même de sauver ce qui peut l'être. Les riverains sont donc unanimes quant au risque qui guette ces nombreuses familles à tout moment et n'ont jamais caché leur peur. D'ailleurs, il y a quelques années, une rumeur persistante s'était répandue sur la présence d'eau sous un immeuble d'une vingtaine de logements qui a donné lieu à une frayeur indescriptible. M. Laradj Mostaganem Inquiétante série de suicides Alors que la population mostaganémoise ne s'est pas encore totalement remise du “spectaculaire'' suicide de la jeune fille de 31 ans, qui a mis fin à ses jours en se jetant, mardi passé, de la terrasse d'un immeuble de 5 étages du centre-ville de Mostaganem, voilà que deux autres suicides viennent d'être enregistrés, dans la même journée de dimanche dernier ! Le premier est survenu sur les terres de l'ancien domaine Si-Redouane, non loin de l'agglomération de Mansourah, distante de quelque 20 km du chef-lieu de la wilaya. Le jeune L. R., âgé d'une vingtaine d'années, s'y est donné la mort en se pendant à un arbre. Non loin de là, mais à une trentaine de kilomètres au sud-est de la ville de Mostaganem, c'est un quadragénaire qui s'est suicidé, également par pendaison. À la différence du premier, célibataire, la seconde victime, âgée de 46 ans, était mariée et père de six enfants. K. H. avait mis fin à ses jours en se pendant, au moyen d'une corde, à la branche d'un arbre, au douar Guenaïnia, commune de Oued El Kheir. Des enquêtes ont été diligentées en vue d'élucider ces ultimes et dramatiques actes de désespoir. Bien que les suicides en question soient isolés les uns des autres, il n'en demeure pas moins que le phénomène, qui semble prendre une ampleur particulièrement préoccupante, suscite moult interrogations. Aux psychologues et autres sociologues de s'y intéresser ! Et sérieusement ! M. O. T.