es récentes déclarations de Bernard Kouchner ministre français des affaires étrangères, ses envies irrépressibles de ne point se départir des ses élucubrations du fait colonial et de ses diarrhées verbales , ont de quoi nous interpeller encore une fois sur les véritables desseins et le sens à donner à ses agitations médiatiques . Il est de notoriété publique que Bernard Kouchner est le principal pyromane du brasier qui couve dans les relations entre nos deux pays depuis son arrivée au Quai d'Orsay. Il est vrai que ce ministre nous a habitué quelques peu à de stériles diatribes et à des écarts de langages peu communs, pas du tout diplomatique, pour reprendre sa qualité. Il dépasse cette fois ci tout entendement par la virulence de ses propos .Il exprime le dépit et son courroux de ne pouvoir être reçu ou de trouver des oreilles attentives à Alger. Il dit en substance que les relations avec l'Algérie ne connaitront d'améliorations qu'à la disparition de la génération post indépendance. Il oubli certainement que cette même génération qui a été nourri des valeurs et des principes de la grande révolution algérienne en a largement sevrée sa descendance. C'est même absurde de le penser autrement même si la classe politique nationale actuelle est en phase terminale pour avoir atteint la limite d'âge. Elle doit nécessairement céder le relais à terme. Celle qui lui succédera sera certainement plus rigide car elle en sera totalement décomplexée. La grandiose démonstration de patriotisme étalée lors des récentes manifestations sportives, couleurs nationales au devant pour exprimer la maturité politique de toute une jeunesse est évidente et marque ainsi la continuité et la fidélité aux principes de Novembre. Le manque de discernement de Kouchner et de toute la classe politique française dont il est certainement le porte-parole sur le fait colonial et de sa violence à l'égard de tout un peuple a de quoi nous en éloigner d'avantage. Ces déclarations sont même contre productive au moment où le monde entier découvre avec stupeur et consternation que des populations entières ont été soumises aux essais nucléaires au Sahara algérien. C'est à dire que la France aura tout essayé sur ce territoire. Et maintenant, on demande aux algériens de taire leurs revendications légitimes d'indemnités, à un droit à la repentance et d'oublier les affres d'une impitoyable colonisation de 132 longues années. Qu'aurez-vous à répondre à Bernard Kouchner ?