Un problème qui ne cesse de prendre de l'ampleur au point où il est devenu impossible de circuler, notamment au centre-ville, plus précisément au niveau du quartier commercial Dubaï à la rue du 1er Novembre 1954. Les bouchons sont interminables ; ils commencent dès le matin. Pour se rendre d'un endroit à un autre, il faut prendre son mal en patience. Il est en effet ardu de se frayer un passage, surtout entre 9h 30 et 11h 30. En plus des désagréments causés aux usagers, les disputes et les accidents sont quotidiens. A cela, il faut ajouter le manque chronique de lieux de stationnement. Les visiteurs de la ville passent des heures à tourner en rond sans jamais trouver de place. Pour le commun des citoyens, il y a trop de véhicules pour peu d'espaces, la ville d'El Eulma étouffe sous le poids des voitures. Un ancien chauffeur de taxi, qui connaît bien la cité, affirme que l'agglomération souffre du manque d'espace et de lieux de stationnement, face à l'ampleur prise par l'activité commerciale. Le plan de circulation actuellement en application est totalement dépassé par les événements, ne répondant plus à la nouvelle vocation de ce grand centre urbain. Pour un autre citoyen, El Eulma a besoin d'une nouvelle organisation de circulation plus rigoureuse avec l'ouverture de parkings, notamment au niveau du quartier Dubaï et Souk N'sa. Il est à noter que le parking existant au niveau du quartier Dubaï a été fermé il y a de cela plus de deux mois pour, semble-t-il, sa rénovation, laquelle se fait désirer. Entre-temps, les automobilistes investissent tous les quartiers, et même les aires de jeux n'y échappent pas. Une situation qui a fait dire à un ancien que la localité est devenue « une cité infernale ». Un grand regret pour les nostalgiques de la belle époque où El Eulma était connue par son calme, sa verdure et surtout ses eaux limpides et désaltérantes. Malheureusement, tout a changé avec le temps et le laisser-faire.