L'arrivée de l'équipe du « Nasr » de Benghazi, avant hier, dans la capitale des hauts plateaux a constitué l'événement majeur de la semaine. La délégation libyenne a atterri samedi après-midi à l'aéroport Houari- Boumediene d'Alger avant de se diriger vers la ville de Sétif accompagnée d'une escorte spéciale. C'est dans une sérénité totale, voire dans une ambiance des grands jours de fête que la délégation libyenne est arrivé aux environs de 17h à Sétif, plus précisément à l'hôtel El Bachir où devaient être logés les joueurs du « Nasr » et leurs accompagnateurs, dont des dirigeants et quatre journalistes, dépêchés par leurs organes respectifs pour rapporter le moindre détail de l'ambiance régnant et qui règnera jusqu'à ce mardi. Les joueurs du Nasr semblaient satisfaits de cet accueil et ont exprimé leur joie d'être reçus avec de pareils égards. D'ailleurs, tout porte à croire que l'accueil réservé aux libyens démontre que les relations sportives entre les deux pays sont impeccables. Au niveau de l'hôtel, le directeur de Blacks Eagles , Arab Azzedine, accompagné de quelques dirigeants du club, ont très bien accueilli leurs hôtes. L'ambiance festive ne s'est pas limitée à ces échanges d'amabilités, un bouquet de fleurs a été offert par Arab à son homologue du Nasr. Ce dernier a d'ailleurs affiché sa grande satisfaction face à cet accueil exceptionnel et chaleureux. Les dirigeants de l'entente ont insisté sur le fait qu'ils ont de tout temps réservé un accueil des plus chaleureux aux clubs étrangers hôtes de Sétif dans le cadre des compétitions continentales. L'ambiance qui régnait donc, samedi dernier à Ain Fouara, n'a rien d'exceptionnelle aux yeux des dirigeants de l'ESS qui estiment que leur attitude est des plus normales. Pour en revenir à la finale de ce mardi, El Hadj Serrar a insisté sur la nécessité pour son club de remporter ce trophée de l'UNAF et mieux ponctuer cette année 2010. Un trophée qui viendra garnir, une fois de plus, la riche vitrine de l'entente de Sétif, au grand bonheur des milliers de fans de Kahla ou Beida.