"Face à l'ampleur des dégâts occasionnés par les exceptionnelles chutes de neige, le wali de Bouira a dû faire appel aux entreprises pour rouvrir les tronçons routiers restés fermés plusieurs jours. L'entreprise chinoise qu'il a sollicitée a refusé de mettre ses engins à disposition sous prétexte de l'absence de son premier responsable, seul habilité à donner son feu vert." Nous avons emprunté pour nos lecteurs cet entrefilet paru dans le quotidien du "Soir d'Algérie" qui révèle de graves distorsions si ces faits sont avérés.Il y aurait un manquement grave de la part d'un partenaire étranger qui serait soumis aux même règles que toutes les sociétés nationales dans le cas où la zone aurait été déclarée sinistrée et qu'un ordre de réquisition lui ait été adressé. Il apparaît que les réponses données par les responsables en poste au moment de la sollicitation sont absolument farfelues et ne justifient en rien cette position irresponsable d'un partenaire venant d'un pays qui a toujours su offrir sa solidarité à notre pays . Les moyens de communications modernes déployés partout auraient permis sans doute de saisir dans la minute le premier responsable pour donner son feu vert pour palier au plus pressé. Nous n'imaginons pas que la demande de secours dans l'une des bases de vie de cette entreprise Chinoise aurait nécessité l'accord du chef de la protection civile ,en mission au moment des faits,pour que ses unités puissent intervenir pour éteindre les baraquements en feu ou pour sauver les vies humaines.