Les habitants de la cité Mohamed Begag, sise à la périphérie sud du chef-lieu, se plaignent de la coupure de l'éclairage public qui plonge le quartier dans le noir et engendre le sentiment d'insécurité. En effet cet état déplorable persiste depuis trois semaines déjà, soit depuis le malheureux incident qui s'est produit dans la cité où le jeune L .M. a trouvé la mort à la fleur de l'âge (16 ans) par électrocution pour s'être adossé sur l'un des poteaux du réseau de l'éclairage public de la cité qui se trouve dans un état lamentable. Nous nous sommes rapprochés des habitants de cette cité appelée communément cité des 400, pour avoir plus ample d'informations. Ces derniers n'ont pas manqué d'exprimer leur colère causée par cette situation pénalisante. « Nous n'avons pourtant pas cessé de demander aux responsables concernés de restaurer l'éclairage public, mais en vain », nous a déclaré l'un deux avec amertume. Son voisin estime qu'il faut vraiment avoir du courage et l'audace pour vaquer a ses occupations quotidiennes dans cette obscurité. « Aussi, nous privons nos enfants de sortir jouer dans la cité de peur de les voir exposé au danger des chiens errants ». Nos interlocuteurs affirment que même certains adultes s'abstiennent depuis d'accomplir la prière du Fajr dans la mosquée située à quelques encablures dans la cité Bizar. Selon eux, cette situation, pénalisante à plus d'un titre, a été signalée à maintes reprises aux autorités communales chargées de la gestion du réseau d'éclairage public, et ceux de la Sonelgaz, mais en vain. « On ne comprend toujours pas pourquoi ce deux services continuent de se jeter la balle mutuellement au grand dam des habitants de la cité » disent-ils, tout en saisissant l'opportunité de cet article pour lancer « un énième appel aux autorités » afin voir les services concernés intervenir et rétablir le courant électrique, en espérant, bien évidemment, que tout les poteaux soient réparé pour éviter d'autres drames. Le Jeune Indépendant