Tout comme le bureau de poste et l?antenne de paiement CNAS, la polyclinique de Hassi Bounif souffre de mille manques. Depuis fort longtemps, les citoyens de cette commune, apparemment des plus nanties, n?ont pas cess? d?attirer l?attention des pouvoirs publics sur ce probl?me. Pour les ?vacuations d?urgence vers le CHUO, survenant en pleine nuit, il faut compter sur le taxi clandestin. Les patients se doivent d?acheter, par eux-m?mes, les seringues ou le s?rum et l?eau courante est presque inexistante. Ceci n?est pas la faute du personnel car, avec le peu de moyens dont il dispose ?on ne peut satisfaire tout le monde?, affirme-t-on. L?antenne CNAS, minuscule et devant laquelle chaque matin d?interminables files d?assur?s attendant leur tour, ne semble plus r?pondre aux exigences en la mati?re. Hassi Bounif et ses milliers de travailleurs exigent un peu plus que cela. Le bureau de poste, tout aussi ? l??troit, ne peut contenir les nombreux usagers qui viennent solliciter chaque jour les services d?Alg?rie Poste. Hassi Bounif qui compte actuellement plus de 100.000 habitants, m?rite mieux.