Depuis quelque temps, la commune de Sidi Ben Adda, relevant de la da?ra d?A?n T?mouchent, ?tait l?objet de travaux d?am?nagements urbains, entach?s de quelques situations pr?occupantes, la premi?re ayant trait aux locaux ? usage professionnel et la seconde aux d?charges sauvages qui investissent m?me les cimeti?res. Certains locaux ? usage profession-nel, construits dans le cadre de l?ex?cution du programme initi? par le pr?sident de la R?publique et pr?conisant la dotation de chaque commune de 100 locaux, pour r?sorber le ch?mage dans les villes, donnent le sentiment que cet objectif n?est pas pr?s d??tre atteint et pour cause. Pr?s de sept mois se sont ?coul?s, depuis la distribution des cl?s ? une vingtaine de b?n?ficiaires d?autant de locaux ?rig?s dans la cit? proche du Douar Chaffa, aucun d?entre eux n?a encore ouvert ni commenc? la moindre activit?. Au vu de l?inertie totale constat?e en ces lieux, l?observateur a vraiment l?impression que leurs jeunes b?n?ficiaires ont d? changer d?avis, s?ils n?ont pas fait marche arri?re. Pire, la majorit? de ces locaux sont devenus des foyers de d?linquance pour les jeunes d?s?uvr?s de la cit?. Leurs rideaux d?fonc?s et ils attirent des d?p?ts d?ordures et pr?tent le flanc au laisser-aller, et ce, au vu et au su des responsables locaux. Et dire que l?Etat a inject? des sommes consid?rables, pour contribuer au bonheur de la commune et de ses enfants. ?S?il fallait en arriver l?, se demandent les riverains d?un certain ?ge, il aurait ?t? pr?f?rable de transformer ce groupement de locaux en march? et y cr?er par cons?quent une activit? ?conomique et commerciale?. Le second sujet pr?occupant a trait au silence tonitruant dont font preuve les responsables des associations de quartiers, ? l??gard des ordures qui s?amonc?lent autour des cimeti?res et principalement ? hauteur du carr? des Martyrs de la R?volution. Les odeurs suffocantes de ces immondices ont de quoi faire retourner nos Chouhada dans leurs tombes et d?notent du degr? d?incivisme et d?irrespect envers nos morts de la part des auteurs de ces pratiques condamnables. Contact? ? ce sujet, le P/APC M. Ma?rouf Bouabdellah affirme, que ?tous les quinze jours, ces monceaux d?ordures sont enlev?s, ce qui n?emp?che pas les r?cidiviste d?affluer de partout. Le centre d?enfouissement tarde ? entrer en service, sinon le probl?me sera d?finitivement r?solu?.