Une quarantaine d?associations issues de 13 wilayas de l?Ouest, oeuvrant dans des champs pluriels aussi sensibles que l?environnement, la protection du patrimoine, la position de la femme, le d?veloppement communautaire ou encore la sant?, suivent, depuis hier, au centre familial de Bouisseville (A?n El-T?rck), un cycle de formation de 5 jours consacr? ? la m?thodologie de la gestion du cycle de projets. Un cycle de formation qui a pour objectif de mettre ces associations en position de soumissionner, par des projets pertinents, ? l?occasion des futurs appels de propositions qui seraient lanc?s par des bailleurs nationaux ou internationaux. Il faut dire que la gestion du cycle de projets d?appui aux associations, financ?s en partenariat entre l?Union europ?enne et l?Alg?rie via l?Agence de d?veloppement social, comme l?explique Tarik Boussebsi, expert principal, constitue une d?marche d?analyses de la situation actuelle et de la planification pour l?identification. Des projets dont certains sont clos (2006-2009) apr?s avoir obtenu un financement de 11 millions d?euros de l?UE comme soutien au d?veloppement de la soci?t? civile et au renforcement du mouvement associatif ? travers la formation et les subventions. Dans ce contexte, nous apprenons que 3000 personnes seront form?es au titre de ce programme, comme l?explique la m?me source qui fait ?tat de 5 millions d?euros sur les 11 millions qui sont consacr?s aux subventions. Des subventions qui ont ?t? d?j? affect?es par le biais des trois appels aux propositions (45% dans le domaine du social). Autre pr?cision: pr?s de 20% ont ?t? attribu?s par les associations qui oeuvrent dans ?le patrimoine et l?environnement?. Il faut dire aussi que cette rencontre a pour but d?aider les associations ? mieux concr?tiser leurs projets, leur apprendre ? travailler ensemble et surtout prioriser leurs actions, comme l?ont soulign? nos interlocuteurs. S?il est vrai que certaines associations sont porteuses de projets financ?s dans le cadre du projet UE/ONG2, d?autres, par contre, sont dans une position de recherche de financement, ? l?exemple de l?association d?aides aux corps fragiles d?Oran, ou encore l?association arch?ologique APAT de Tiaret, la promotion des femmes rurales d?El Bayadh, l?association de d?fense des handicap?s El Wiam d?El Bayadh, l?association d?alphab?tisation et d?enseignement de Mostaganem, ainsi que l?association jeunesse et d?veloppement de Misserghine qui pr?voit la r?alisation d?un centre d?initiatives ? la nature et d?animation environnementale . Faut-il pour autant compter avec ce mouvement associatif ?naissant? ? L?espoir est sans doute permis, de l?aveu m?me de cette experte-formatrice europ?enne, dans la mesure o? ces acteurs acqui?rent des comp?tences et des outils leur permettant de se positionner en tant que partenaires cr?dibles. De telles actions qualitatives ne peuvent que permettre l?organisation d?une rupture progressive et salutaire entre les nombreuses associations factices ou d?ob?dience et les associations qui travaillent sur la base d?un socle de valeurs et de finalit?s partag?es en phase avec les pr?occupations r?elles du citoyen.