Alors que les services de la wilaya s?appr?tent ? lancer un programme destin? ? la r?alisation d?une vingtaine de march?s couverts, les trente existants d?j? continuent ? poser un v?ritable probl?me ? l?organisation urbaine. On parle de 17 march?s d?sert?s et de 200 tables inoccup?es.?A vrai dire, c?est le commerce informel qui s?installe de mani?re ostentatoire aux alentours imm?diats de nos locaux?, nous dira l?un des rares commer?ants exer?ant ? l?int?rieur du march? d?El Hamri, avant d?encha?ner que ?les locaux situ?s ? l?int?rieur de ces march?s ne sont, en fait, pas totalement d?sert?s puisqu?ils sont sous-lou?s aux commer?ants ill?gaux pour ?tre utilis?s comme lieux d?entreposage de leurs marchandises?. Les march?s couverts pour lesquels aucune solution ne semble envisag?e, comptent entre 15 et 30 locaux inutilis?s. ?Les locataires s?acquittent de leurs redevances aupr?s de la commune, mais r?cup?rent parfois le double du loyer en les sous-louant ? des tiers? nous dit-on. Bien que cette transaction soit ill?gale, elle a tout de m?me cours au niveau de tous les march?s. A titre d?exemple, nous citerons celui l?USTO, d?El Hamri, de Sidi El Houari ou encore celui du quartier Mimosa. Le cas le plus ?difiant ?tant celui du secteur d?Es Seddikia non loin du secteur urbain et o? l?anarchie et l?informel squattent pas moins de cinq rues et art?res. Des mises en demeure ont bien ?t? adress?es par les services comp?tents de la commune aux locataires qu?ils somment de reprendre leurs activit?s, ? l?int?rieur de ces march?s. Cependant, le suivi n??tant pas assur?, les r?fractaires font fi de ces mises en demeure. A ce sujet, on apprend que le rapport ?tabli par une commission de wilaya fait ressortir que plus de 5.000 commer?ants exercent dans l?informel et sont r?partis sur tous les march?s de la wilaya d?Oran. Ceci ?tant, il est demand? aux services comp?tents de revoir les proc?dures d?attribution de ces locaux et ?tals en ?liminant les r?calcitrants.