A l?approche de la saison des grandes chaleurs, propices ? la propagation des maladies ? transmission hydrique, les ?l?ves de l??cole primaire Belaredj-Mohamed de Sidi Djillali (Nord de Sidi Bel-Abb?s) sont confront?s au probl?me des eaux us?es avec lesquelles ils partagent leur cour de r?cr?ation. Cet ?pineux probl?me qui ne date pas d?hier, constitue en effet un grand danger pour la sant? voire la vie de ces ?coliers. Force est de constater que les eaux us?es ayant envahi leur espace vital, ont oblig? le directeur de l??tablissement ? fermer la cantine scolaire par peur de la contamination, pour ne servir ? ses prot?g?s que des repas froids ? consommer en classe. L?origine de tous ces tourments est visible ? quelques m?tres de la porte d?entr?e de l??tablissement, o? des eaux us?es se d?versent ? ciel ouvert, ? partir d?un regard laiss? sans couvercle. C?est dire le danger qui plane sur ces bambins, ? la sortie de l??cole, quand ils s?appr?tent ? rentrer chez eux. En effet, dans la bousculade qui s?ensuit souvent ? l?heure de la sortie, les plus faibles d?entre eux risquent d?y ?tre entra?n?s. Que dire alors des caves des immeubles mitoyens de l??tablissement et qui n?cessitent une op?ration urgente de curage, pour ne servir de milieux de culture ? toutes les bact?ries nocives. Plusieurs correspondances adress?es ? qui de droit, dans le but de se d?barrasser de ce v?ritable probl?me de salubrit? publique, sont malheureusement rest?es autant de lettres mortes ? ce jour. Faut-il attendre que l?un ou plusieurs enfants soient atteints de la fi?vre typho?de pour d?cider le BHC et les services techniques communaux, ? agir dans le cadre des pr?rogatives qui leur incombent?... Cette situation des plus d?licate a suscit? non seulement le courroux des parents d??l?ves et de l?administration de l??cole ?Belaredj Mohamed?, mais aussi des riverains habitant les cit?s limitrophes et dont les enfants fr?quentent cette ?cole. Il est donc temps que tous les acteurs de la ville de la M?kerra se sentent plus que jamais interpell?s, pour venir constater de visu le danger qui plane sur leurs petits administr?s et prendre les mesures qui s?imposent avant qu?il ne soit trop tard.