Le march? illicite qui se tient quotidiennement au c?ur du quartier Hai El Daya ex-Petit Lac, suscite de plus en plus la col?re et l?indignation des habitants qui n?arrivent plus ? supporter la salet? et la pollution de l?environnement, y compris par le bruit qu?il g?n?re la journ?e durant. Sur cette question, H.A., qui habite Ha? Daya depuis plus de cinq ans, dira : ? C?est l?anarchie totale qui caract?rise ce lieu, les ordures partout sur le sol, les altercations entre commer?ants, etc. Bref, la vie devient impossible dans ce quartier. L?insalubrit? a fait de ce lieu un vrai foyer pour les moustiques et toutes sortes de bestioles nuisibles ? la sant?. Nous avons d?pos? plusieurs plaintes au niveau du secteur urbain, mais aucune r?action du d?l?gu? du secteur ou du directeur n?a ?t? observ?e ?. Dans le m?me contexte, notre interlocuteur fait savoir: ?La collecte des ordures ne s?est pas faite depuis hier soir. Il faut dire, plut?t, qu?elle ne se fait pas de mani?re r?guli?re, tous les jours. La plupart du temps, les ordures restent entass?es dans le coin de la rue pour plusieurs jours?? Une grande majorit? des citoyens se plaint essentiellement du march? illicite qui constitue un v?ritable point noir dans ce secteur. Un de ces plaignants soutient: ?Il est imp?ratif de supprimer ce march? et de transf?rer ces commer?ants vers le march? couvert qui est malheureusement abandonn??. Ce citoyen explique que certains des habitants sont complices avec les vendeurs illicites en leur permettant de d?poser leurs marchandises devant leurs domiciles, en contrepartie d?un loyer mensuel. C?est aussi l?, une des causes ayant contribu? ? l?extension de ce march? illicite. Quant ? M. Hayel, habitant le quartier depuis les ann?es 60, il dira: ?Malheureusement, aucun de ces vendeurs ne se rend compte des retomb?es n?fastes de son activit? sur le quotidien des habitants, notamment les poissonniers. C?est a vous d?imaginer les conditions dans lesquelles se pratiquent ces activit?s commerciales dans cette situation de voirie d?fectueuse et d??clairage public d?t?rior? Pour Mme Yamina, ?les habitants regrettent vivement les ann?es pass?s lorsque les ?boueurs se r?veillaient tr?s t?t le matin pour faire la toilettage des quartiers. Actuellement, on ne fait plus de diff?rence, les d?charges sauvages sont partout.? L?, on peut assister ? un spectacle particuli?rement d?sagr?able chaque fin de journ?e. Tout pr?s des habitations, dans une d?charge publique mitoyenne de l??cole primaire A?ssat Idir, des particuliers proc?dent ? l?incin?ration des d?chets sans aucune mesure de s?curit? ni d?hygi?ne. Les enfants scolaris?s dans cet ?tablissement souffrent ?norm?ment de ce probl?me ? cause des fum?es que produit cette op?ration sauvage d?incin?ration. Les petits asthmatiques font de graves complications, nous dit-on. L?agent de s?curit? de cette ?cole dira, ?galement: ?Les ordures jet?es parterre par les citoyens constituent pour nous un grave probl?me, car ils sont entrain de participer ? la prolif?ration des rats qui p?n?trent facilement dans l??cole. Ainsi, les efforts de nettoiement de l?environnement de proximit? d?ploy?s quotidiennement par l??tablissement demeurent presque sans effet?. Notre interlocuteur confirme que plusieurs correspondances ont ?t? adress?es au d?l?gu? du secteur sans aucun r?sultat jusqu?? ? ce jour. Afin de conna?tre la version des responsables du secteur urbain sur ce probl?me, nous nous sommes d?plac?s au si?ge de l?institution, mais il nous a ?t? impossible de les rencontrer en cette p?riode de pr?paratifs des ?lections pr?sidentielles.