La dure ?preuve devient elle-m?me un bienfait lorsque le serviteur endure et ob?it ? Dieu, car cette ?preuve endur?e deviendra la raison de son salut, donc un bienfait. Ainsi toute chose n?est ni un bien dans l?absolu ni un mal dans l?absolu. Dans toute ?preuve, que ce soit une ?preuve par le bien ou par le mal, il faut r?unir l?endurance et la gratitude envers Dieu. Certains penseront que les remerciements sont pour le bien et la patience contre le mal, ils rajouteront alors qu?il est impossible de r?unir la patience et la reconnaissance. Comme nous l?avons expliqu?, toute n?est pas dans l?absolu bien ou mal de fa?on exclusive et donc, certains aspects de la m?me chose n?cessitent la gratitude alors que d?autres aspects n?cessitent l?endurance. La richesse n?cessite le remerciement car l?aisance est un bienfait de Dieu lorsqu?elle nous rappelle Dieu. La richesse n?cessite l?endurance car le serviteur de Dieu doit d?penser dans la voie de Dieu, aider les pauvres. Il est en lutte avec son amour de possession de l?argent. Il est en lutte avec le diable qui lui ordonne l?avarice. Certains hommes pieux s?attristaient lorsque Dieu ne les ?prouvaient pas par la difficult? car ils savaient que la difficult? de l??preuve est proportionnelle ? la force de la foi. D?ailleurs, nous citerons cinq ?l?ments qui, dans l??preuve par la difficult?, devraient faire r?fl?chir ceux qui sont dou?s de raison. La difficult? de l??preuve impos?e par Dieu n?a pas de borne car rien n??chappe ? la volont? de Dieu. L?homme raisonnable remerciera alors Dieu car l??preuve aurait pu ?tre plus difficile. Tant que le mal qui nous arrive concerne un bien mat?riel et non notre foi et religion on devrait remercier Dieu car la vie est ?ph?m?re ; nous quitterons les biens mat?riels et ne seront accompagn?s dans notre tombe que par nos ?uvres et seule notre foi nous sauvera.