Ils refus?rent d?accepter Dieu comme seule d?it?. Ils tinrent m?me le Proph?te Mo?se (psl) pour responsable des maux subis et cherch?rent ? l?exiler d?Egypte. Dans le Coran, Dieu fait r?f?rence au Proph?te Moussa et ? ceux qui crurent avec lui en ces termes : Et Nous r?v?l?mes ? Mo?se [ceci] : ?Pars de nuit avec Mes serviteurs, car vous serez poursuivis.? Puis Pharaon envoya des rassembleurs [dire] dans les villes : ?Ce sont en fait, une bande peu nombreuse, mais ils nous irritent, tandis que nous sommes tous vigilants.? Ainsi, Nous les f?mes donc sortir, des jardins, des sources, des tr?sors et d?un lieu de s?jour agr?able. Il en fut ainsi ! Et Nous les donn?mes en h?ritage aux Enfants d?Isra?l. Au lever du Soleil, ils les poursuivirent. (Coran, 26 : 52-60) Comme le r?v?le le Coran, les deux communaut?s se rencontr?rent au bord de la mer, ? l?issue de cette poursuite. Dieu fendit alors la mer en deux et sauva le Proph?te Moussa et les croyants qui l?accompagnaient, d?truisant Pharaon et son peuple. Cette aide venant de Dieu est d?crite ainsi : Alors Nous r?v?l?mes ? Moussa: ?Frappe la mer de ton b?ton.? Elle se fendit alors, et chaque versant fut comme une ?norme montagne. Nous f?mes approcher les autres [Pharaon et son peuple]. Et Nous sauv?mes Moussa et tous ceux qui ?taient avec lui ; ensuite Nous noy?mes les autres. (Coran, 26 : 63-68) En relation avec ce sujet, le fait suivant a ?t? r?cemment d?couvert dans des papyrus datant de l??poque de Pharaon : D?Amenamoni, Chef des livres de protection de la chambre blanche du palais, au scribe Penterhor : Lorsque vous recevrez cette lettre et que vous l?aurez lue point par point, laissez votre coeur s?abandonner ? la peine, la douleur la plus aigu?, telle une feuille avant un orage, lorsque vous apprendrez le triste d?sastre de la noyade dans le grand tourbillon? La calamit? le frappa soudainement et in?vitablement. D?crire la destruction des seigneurs, le seigneur des tribus, le roi de l?est et de l?ouest. Le sommeil dans les eaux a fait de quelque chose de grand, quelque chose d?impuissant. A quelles nouvelles peut-on comparer les nouvelles que je viens de vous envoyer ? Le fait que des ?v?nements du pass? r?v?l?s dans le Coran soient prouv?s aujourd?hui est sans aucun doute un important miracle du Coran. (Voir Les nations disparues, 2?me ?d., Harun Yahya, Editions Essalam, Paris, 2003) Ce miracle, v?cu par le Proph?te Moussa et les Enfants d?Isra?l lorsqu?ils travers?rent la Mer Rouge a ?t? le sujet de nombreuses ?tudes. Les enqu?tes arch?ologiques ont ?tabli non seulement le parcours suivi vers la Mer Rouge apr?s qu?ils ont quitt? l?Egypte, mais aussi l?endroit entour? de montagnes o? Pharaon, le Proph?te Moussa et sa tribu se rencontr?rent. (Dieu sait mieux) Suivant de nombreuses ?tudes et investigations prenant cela comme point de d?part, les scientifiques en sont venus ? des conclusions frappantes concernant la fa?on dont la mer fut divis?e en deux. Ces conclusions sont en total accord avec ce qui a ?t? r?v?l? dans le Coran. La fa?on dont ces ?v?nements historiques d?crits dans le Coran sont aujourd?hui illumin?s par des m?moires historiques est sans aucun doute un miracle important du livre de l?Islam. Naum Volzinger et Alexei Androsov, deux math?maticiens russes, ont prouv? que le Proph?te Moussa avait effectivement pu s?parer la mer. Contrairement aux scientifiques qui se concentr?rent sur la probabilit? d?un tel miracle, les math?maticiens russes ont enqu?t? sur les conditions qui auraient pu conduire ? ce miracle. En retour, cela a confirm? le miracle lui-m?me. Selon l??tude qui a ?t? publi?e dans le bulletin de l?Acad?mie des Sciences Russe, il y avait un r?cif, qui ?tait proche de la surface dans la Mer Rouge ? ce moment-l?. A partir de l?, les scientifiques se mirent ? ?tablir la vitesse du vent et la force de l?orage, n?cessaires pour laisser le r?cif ? un niveau ?lev? et sec ? mar?e basse. R?sultat de cela, il devint clair qu?un vent dont la vitesse est de 30 m par seconde pouvait faire se retirer la mer, laissant ainsi le r?cif expos?. Naum Volzinger, de l?Institut Oc?anographique de l?Acad?mie des Sciences Russe, a d?clar? que ?si le vent d?est soufflait toute la nuit ? une vitesse de 30 m par seconde alors le r?cif serait sec?. Il a ajout? aussi que ?il aurait fallu aux juifs - il y en avait 600.000 - quatre heures pour traverser les sept kilom?tres pour aller d?une rive ? l?autre? puis, en une demi-heure, les eaux recouvriraient de nouveau les lieux. De plus, Volzinger dit que son coll?gue Androsov et lui, avaient ?tudi? le probl?me strictement du point de vue d?Isaac Newton. Comme il le formula, ?Je suis convaincu que Dieu dirige la Terre ? travers les lois de la physique?. On ne doit pas oublier qu?il y a toujours la possibilit? qu?un ph?nom?ne naturel ait lieu. Si c?est la volont? de Dieu, ce miracle peut se r?aliser encore lorsque les conditions requises - telles que la vitesse du vent, le temps et le lieu - sont r?unies. Cependant, l?aspect v?ritablement miraculeux ici est le fait que ces ?v?nements aient eu lieu juste au moment o? le Proph?te Moussa et sa tribu ?taient sur le point d??tre vaincus.