Les deux pr?venus L.M. et B.H., accus?s dans une affaire de d?tention et commercialisation de stup?fiants, ont comparu, hier, devant la cour d?appel d?Oran apr?s avoir ?cop? en premi?re instance de sept ans de prion ferme. Cette affaire a ?clat? lorsqu?? la suite d?informations, des ?l?ments de la s?curit? interpell?rent le d?nomm? L.M. tout en menant une perquisition en son domicile, ? Chte?bo, o? ils d?couvrirent alors une quantit? d?un demi kilo de kif et 820 comprim?s de psychotropes. L.M. niera toute appartenance de ces quantit?s de stup?fiants et psychotropes d?couvertes en son domicile en d?clarant aux enqu?teurs qu?elles sont la propri?t? du d?nomm? B.H. qui lui aurait demand? de garder. Il fut ainsi, pour les besoins d?avancement de cette enqu?te, invit? ? contacter ce pr?tendu propri?taire des drogues trouv?es. B.H. ne sera pas facile ? se soumettre ? cette ?preuve? Il reportera ? chaque fois les rendez-vous pass?s par L.M. Sentant alors le subterfuge, les gendarmes useront de leur comp?tence pour arr?ter le suspect B.H. Les deux acolytes pr?sum?s qui sont finalement pr?sent?s devant le magistrat instructeur se rejetteront les accusations l?un sur l?autre plaidant ainsi l?innocence tous deux. Ils seront ?crou?s tous les deux pour d?tention et commercialisation de stup?fiants. Appel?s, hier, ? la barre de la cour d?appel, les deux accus?s maintiendront tous deux ces m?mes d?clarations d?innocence. Aussi, ? la d?claration de L.M. expliquant au magistrat de l?audience que c?est B.H. qui lui a remis ce paquet de kif et de psychotropes, le juge r?torquera: ?Mais alors, voyant qu?il s?agissait de produits prohib?s, qui vous emp?chait d?alerter les services de s?curit??? ?Je ne savais pas qu?il s?agissait de drogue?, r?pliquera L.M. ?Telles n?ont pas ?t? vos d?clarations lors de l?enqu?te?? soulignera ? nouveau le magistrat. A son tour, B.H. niera fermement ces accusations de L.M. jurant qu?il est innocent. ?Mais pourquoi, lorsque L.M. vous a demand? un rendez par t?l?phone, vous n??tes pas venu d?biner??? ?C?est simple votre honneur, r?pondra le mis en cause, j?avais des occupations personnelles.? Lors de son r?quisitoire le repr?sentant du minist?re public demandera le maintien de la peine. Les avocats de la d?fense plaideront chacun non coupable. L?affaire a ?t? mise en d?lib?ration.