Des dizaines de foyers sans eau au douar Tahadrit N?2, ? 10km du chef-lieu de la commune de Kh?misti, ainsi qu?un pont en ruine enjambant l?Oued Nahr El-Ouassel et emprunt? par les ?coliers de Messalmia et Dialem, ne cessent de pr?occuper les habitants de ces trois douars qui en appellent au wali de Tissemsilt. Faute d?avoir b?n?fici? d?un forage programm? depuis 2006, les habitants du douar Tahadrit N?2, sont ravitaill?s ch?rement par les citernes des colporteurs. Selon eux, le forage d?un puits programm? en profondeur en 2006, n?a pas ?t? suivi d?effet probant ? ce jour. Cette p?nurie chronique d?eau potable oblige les familles ? s?en remettre aux colporteurs d?eau, dont le contenu des citernes tract?es leur revient de 600 ? 1.500Da ? chaque livraison. ?Si cette situation convient ? nos responsables locaux, qui voient notre douar par le petit bout de leur lorgnette, pour nous, elle devient de plus en plus dramatique?, souligne l?un de nos interlocuteurs, qui poursuit: ?Ces gens-l? ne pensent ? nous, que lorsqu?ils viennent ratisser nos voix ? la veille des ?lections locales. A notre tour de leur rappeler les bonnes paroles dont ils nous ont abreuv?s en 2007?, a-t-il conclu sans plus de pr?cisions. D?autres citoyens habitant les douars Messalmia et Dialem, relevant de la m?me commune de Kh?misti, nous font part de leurs inqui?tudes face aux risques encourus par leurs enfants scolaris?s au douar El-Houamid et qui pour rejoindre leur ?cole, doivent emprunter un petit pont en ruine traversant l?Oued Nahr-Ouassel, l?un des deux principaux affluents, avec l?Oued Touil, du grand Ch?liff. C?est dire si ces parents d??l?ves sont angoiss?s ? l?id?e d?apprendre en cette p?riode pluvieuse, que leurs enfants pourraient ?tre emport?s par les crues, en empruntant deux fois par jour ce pont de tous les dangers.