Observons que la sourate Al Fatiha, qui ne contient que sept versets, a r?p?t? les attributs "Le Cl?ment, le Mis?ricordieux" deux fois afin de rappeler aux Croyants que Dieu, titulaire dans le Coran, de 99 attributs, a choisi ces deux derniers - Cl?ment et Mis?ricordieux - les pr?f?rant ? tous les autres. Pour cette raison - et nous y avons d?j? fait allusion - nous constatons que toutes les sourates du Coran commencent invariablement par "Au nom de Dieu, le Cl?ment, le Mis?ricordieux", c?est-?-dire par la cl?mence et la mis?ricorde. Il serait utile de pr?ciser que ces "basmala" (l?invocation du nom de Dieu) font partie int?grante de la sourate Al Fatiha, dont elles constituent le premier verset; alors que, dans les autres sourates - au nombre de 113 - elles constituent les titres immuables, sans pour autant ?tre recens?es dans ces versets. Cela signifie que la Mis?ricorde, avec tout ce qu?elle connote et implique d?humain et d?universel, est l?attribut majeur d?Allah, le Dieu des Univers. L?universalisme de l?Islam le porte ? regarder avec consid?ration et respect tous les proph?tes et messagers que Dieu avait choisis ant?rieurement ? l?Islam et ? Mohammad afin de guider l?humanit? dans le droit chemin : - "Dites : nous croyons en Dieu et ? ce qui fut descendu ? nous, et en ce qui fut descendu ? Abraham et Isma?l et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui fut donn? ? Moussa et Issa et les proph?tes de la part de leur Seigneur : nous ne faisons point de diff?rence entre eux. Et ? Lui (Dieu) nous sommes soumis", [El Baqarah: 136]. - De m?me:"O les Croyants ! Croyez en Dieu et en son messager, et au Livre qui fut graduellement descendu sur son messager, et au Livre qui, auparavant, fut descendu en bloc. Celui qui ne croit pas en Dieu et en ses anges et en ses livres et au Jour Dernier, il s??gare trop loin", [Les Femmes : 136]. - De m?me aussi: "Ceux qui m?croient en Dieu et en Ses messagers, et qui veulent faire diff?rence entre Dieu et Ses messagers, et qui disent : "Nous croyons aux uns et m?croyons aux autres", et qui veulent prendre une voie moyenne entre les uns et les autres, ceux-l? sont vraiment les m?cr?ants; et Nous avons pr?par? pour les m?cr?ants un supplice avilissant", [Les Femmes : 150-151]. Ces versets, et leurs semblables dans le m?me contexte, furent, sans conteste, parmi les causes qui me d?termin?rent, dans ma pens?e, mon esprit et ma foi, ? trouver dans l?Islam un havre de paix et deux bras ouverts pour accueillir, non seulement les Croyants, mais aussi tous les hommes, sans restriction ni distinction, et les inciter ? aller toujours de l?avant dans le chemin qui, en fin de p?riple, conduit ? la Grande Connaissance.