L'association culturelle, «Jil Gnaoua», a honoré le journaliste et écrivain, Houmad Abdelaziz, lors d'une cérémonie, organisée jeudi soir à la gare routière du Nord «Ghalmi» à Sidi Bel-Abbès. La cérémonie qui s'est dérou-lée en présence d'un grand nombre de personnalités de la ville, d'artistes, de journalistes, de représentants du mouvement associatif et élus de l'Assemblée communale locale, a été marquée notamment par les interventions d'un grand nombre des compagnons de notre confrère qui ont apporté leurs témoignages sur son parcours de journaliste et de citoyen ainsi que sur son action multiforme pour faire connaître et défendre tout à la fois une ville, un terroir et un patrimoine, si riches de leurs particularismes, qui l'ont vu naître et grandir. Prenant la parole à son tour, après avoir reçu une plaque honorifique des mains du président de l'association culturelle, «Jil Gnaoua», Houmad Abdelaziz, très ému par les marques de sympathie qui lui ont été exprimées en la circonstance, tiendra à saisir l'opportunité qui lui est offerte dans sa ville natale pour parler de son livre «Bouteflika, homme de paix… L'Algérie toujours au cœur», réédité dernièrement en Algérie après une première parution sous le même titre en France, il y a une année environ. Cet ouvrage retrace le parcours du président de la République depuis sa première élection à la magistrature suprême en 1999 tout en se permettant quelques digressions sur le contexte politique de l'époque et les rapports du pouvoir avec les médias, en particulier la jeune presse nationale indépendante. L'auteur annonce également la publication simultanée en France et en Algérie, d'un second ouvrage, sous le titre «Le devoir accompli», consacré également à la vie et à l'œuvre du président Abdelaziz Bouteflika. L'élément nouveau apporté dans ce nouveau livre est que l'auteur donne cette fois-ci la parole à de nombreuses personnalités, notamment celles des médias étrangers, ayant côtoyé de près ou de loin Bouteflika. Pour rappel, Houmad Abdelaziz, ancien journaliste et néanmoins militant actif de la liberté de la presse et des droits de l'homme, est connu surtout dans la profession comme étant le fondateur, en juillet 1992 à Sidi Bel-Abbès, du journal «Ouest Info», considéré alors comme le premier titre indépendant de la région Ouest et de l'Algérie profonde. Tout au long de sa carrière journalistique, comme nous l'avions écrit dans un précédent article, notre confrère s'est toujours affirmé comme un électron libre, prenant ses distances vis-à-vis de toutes les chapelles politiques et claquant chaque fois la porte à la «cheïkhoukha» tutélaire qui tentait, au nom de la sacro-sainte ligne éditoriale, de lui imposer le choix d'un mode opératoire ou un angle quelconque dans la manière de traiter les sujets qui fâchent et dérangent.