La vétusté des réseaux souterrains AEP et gaz demeure l'autre souci des équipes de Tram Nour puisque toute intervention sur ces équipements au moment de la réalisation des plateformes et autres terrassements nécessaires sur le tracé du tramway est sujette à leur rénovation systématique ou de complexes confortements. Selon certaines indiscrétions, on apprendra que, «au vu des contraintes rencontrées au niveau du centre-ville, donc à l'intérieur du tissu urbain, et face au trafic automobile important d'Oran, les délais seront probablement prorogés». Certains axes de l'itinéraire étant déjà entamés, le passage au centre-ville risque, en effet, de poser quelques contraintes: «Il est question de fermer une partie du boulevard Mohammed Boudiaf à la circulation pour permettre aux travaux d'avancer». La wali d'Oran, qui suit l'ensemble des projets de très près, insiste pour que «les délais doivent impérativement être respectés». Les réactions des autorités locales tirent leur légitimité des importants évènements internationaux attendus à Oran et pour lesquels d'importants préparatifs dans divers secteurs sont menés tambours battants. Ce n'est pas un hasard si le changement de l'équipe dirigeante de l'entreprise en charge des travaux du tracé du tramway est intervenu. La cadence avec laquelle avancent ces travaux en aurait été la cause et ce, bien que des propositions aient été avancées pour introduire le système des 3x8 qui permettrait au chantier de tourner 24h sur 24, et d'éviter ainsi les désagréments et contraintes du trafic automobile. Cela étant, le plan de communication annoncé en grandes pompes pour rassurer les citoyens sur les avancements des travaux du tramway d'Oran n'est toujours pas à l'ordre du jour, ce qui fera dire à un automobiliste lassé des tracasseries du trafic routier: «Espérons que le tramway sera livré dans les délais prescrits… sans cela, nous risquons de vivre les mêmes désagréments que le métro d'Alger, un projet auquel les gens de la capitale n'y croit même plus».