Le secrétaire général du syndicat national autonome des professeurs du secondaire et technique, Meziane Meriane, a déclaré, hier, à l'issue de l'installation de la commission mixte par le ministère de l'éducation: «Ce n'est pas gagné, attendons de voir ce qui découlera de cette rencontre.» «Nous insistons toujours, a-t-il dit, sur les mêmes revendications, à savoir, l'effet rétroactif des primes touchées par les fonctionnaires de la fonction publique, calculés jusqu'à l'heure sur les anciens salaires de base. Et au cas où la situation reste la même, d'ici la rentrée sociale, nous réinvestirons le terrain.» De son côté, le secrétaire général de l'UNPEF, Chite Sidi, expliquera que «pour la mise en place du régime indemnitaire, nous devons rattraper les lacunes du statut particulier. Nous avons aussi peur de voir resurgir les mêmes problèmes que nous avons eus avec le statut particulier, et où, malgré toutes nos recommandations, nous n'avons pas pu avoir gain de cause.» Pour sa part, Nouar El Arbi, coordinateur du CNAPEST, dira «ne pas être contre» la proposition faite par le ministre, celle d'accepter de travailler, tous ensemble, pour la promulgation du régime indemnitaire, mais à la seule condition que les «syndicats autonomes ne se noient pas dans ceux de la tutelle.» Pour rappel, une commission mixte, ministère de l'Education nationale-syndicats autonomes, chargée du projet relatif au régime indemnitaire a été installée, hier, au ministère de l'Education nationale, à Alger. Sept syndicats y prennent part: CNAPEST, SNAPEST, UNPEF, FNTE, SNTE, SNAPAP et le STF étaient conviés à cette rencontre, mais deux d'entre eux ne semblent pas avoir répondu à cette invitation, à savoir le SNAPAP et le STF.