Excepté le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), les syndicats de l'éducation, en concertation avec le ministère de tutelle, ont décidé hier que le week-end scolaire soit les journées de vendredi et samedi, en consacrant l'après-midi du mardi au repos. Quant aux quatre heures du jeudi de l'ancien calendrier, elles seront réparties sur les autres jours de la semaine par des spécialistes pédagogiques. «Nous tenons à ces deux jours de repos, à savoir le vendredi et samedi. C'est notre droit», ont déclaré les représentants des différents syndicats ayant assisté hier à la rencontre avec le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid. Il s'agit notamment du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) et de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Le SNTF a proposé de garder l'ancien week-end, à savoir jeudi et vendredi, et de consacrer la journée de samedi à la réception des parents d'élèves. Une proposition qui a été rejetée par le ministre. S'agissant du nouvel emploi du temps qui prévoit la réduction d'une séance pédagogique d'une heure à 45 minutes, le ministère de l'Education a présenté hier la nouvelle plateforme de ce projet dont le volume horaire annuel est estimé à 936 heures. Ce projet, selon les représentants des syndicats, nécessite une étude approfondie, donc «son application reste impossible pour cette année». Les syndicalistes ayant refusé l'application immédiate de ce projet, tels que Meziane Meriane, président du Snapest, considèrent que «nos élèves ne sont pas des cobayes sur lesquels on applique toutes les expériences». Boubekeur Benbouzid, qui considère que ce projet est le meilleur», a promis aux représentants des enseignants de les convier après le mois de jeûne à l'installation d'une commission qui planchera sur son étude. Avant son application générale, cette nouvelle mesure sera mise à l'essai dans certaines wilayas.