L'école de capoeira de l'association El-Tell de Sidi Bel-Abbès est retenue pour participer au Panaf-2009 où elle présentera toutes les facettes de ce sport danse, à travers lequel des jeunes danseurs en herbe montreront tout leur savoir-faire dans une forme d'expression dont les racines sont authentiquement africaines, les origines remontant au temps de l'esclavagisme. L'école El-Tell de Sidi Bel-Abbès est née en 2004 sous la férule de Djebbar Jamel, l'animateur et le manager du groupe. Composée d'une trentaine d'adhérents, la section capoeira a pu se distinguer dans plusieurs rencontres surtout en milieu universitaire. Elle a participé récemment au festival chorégraphique à Alger où elle a fait bonne figure. Mais cette formation en devenir a connu aussi sa traversée du désert avec un manque notoire de moyens qui freinait forcément son émancipation. Le président de l'association, M. Djebbar dira à ce propos: «Nous sommes armés d'une bonne volonté de bien faire et représenter notre wilaya au mieux, malheureusement nous manquons terriblement de moyen. Nous ne disposons pas même du strict minimum pour atteindre un niveau supérieur. Mais cela ne nous empêche pas de gagner nos galons en figurant sur les tablettes du Panafricain. Nous demandons une aide substantielle afin de développer cette forme d'expression qui attire beaucoup de jeunes.» «L'affluence à la salle omnisport de Sorecor que dirige Mohamed Zoua est la preuve par trente six qu'on peut, avec peu, répondre aux attentes des adolescents qui ne rêvent que d'exploits, notamment artistiques. Et quand cela vient du pays de Ronaldinho, c'est encore une fantastique aventure», fait-on remarquer dans le Petit Paris. Il y a lieu de noter que Redouane Mehenni apporte un plus énergique au groupe en s'occupant des benjamins et leur prodigue des soins particuliers. Interrogé sur cette participation, M. Djebbar dira: «Je tiens à remercier Madame la directrice de la culture de Sidi Bel-Abbès qui a mis tout le paquet pour qu'on parvienne à réaliser ce rêve.» Les bords de la Mekerra auront ainsi leur marque juvénile sur la scène algéroise avec cette école de l'avenir.