Les sportifs algériens ont réalisé une de leurs plus mauvaises prestations des JM. Pour cause, l'Algérie qui a remporté 17 médailles (2 or, 3 argent et 12 bronze) aux 16èmes Jeux Méditerranéens de Pescara 2009, a terminé à la 14ème place, devancée, ainsi au classement des médailles, par la Tunisie (6e), l'Egypte (7e), le Maroc (10e) et devant la Syrie (15e) et la Libye (18e). 21 pays sur 23 sont montés sur le podium. Seuls Andorre et le Liban n'ont rien gagné. Le sport algérien régresse ainsi par rapport à l'édition 2005 d'Almeria où il avait récolté 25 médailles (9 or, 5 argent et 11 bronze), alors que la meilleure participation remonte à l'édition de Tunis 2001, avec un record de médailles (31 au total: 10 or, 10 argent et 11 bronze). A Pescara, l'Algérie a participé avec 128 athlètes dont 30 filles dans 14 disciplines. En douze (12) participations, l'Algérie a engrangé 202 médailles (56 or, 54 argent, 92 bronze), ce qui constitue un total acceptable en dépit de la maigre moisson enregistrée en 1967 à Tunis (3 en bronze) et Izmir (1 en bronze). C'est à partir des Jeux d'Alger en 1975, que le sport algérien engagé dans une véritable restructuration avec l'avènement de la réforme sportive que la récolte commence à devenir conséquente, en s'adjugeant ses premières médailles d'or des JM, d'abord par l'athlète Rahoui Boualem (3000 m steeple), suivi des boxeurs Missiouri et Nini, et l'EN de football victorieuse en finale de la France (3-2), devant plus de 70.000 spectateurs en délire. Depuis, le sport algérien a confirmé son redressement dans le giron du bassin méditerranéen en se classant entre la 6e et la 9e place, position qu'il devait garder aux prochains jeux d'Almeria dont c'était la 15e édition.