La cinquième édition du festival de danses populaires se fête cette année à «l'africaine» et montre déjà des signes d'un événement grandiose et émouvant, grâce à ce plein de troupes artistiques assistant à cette édition qui durera une semaine, du 12 au 18 juillet. La manifestation va peupler autrement les nuits estivales de Sidi Bel-Abbès et réchauffer les places publiques, stade et salles de spectacles par des expressions corporelles diverses, venant des quatre coins du monde. Les bords de Mekerra auront ainsi à vibrer sous les musiques du monde et prendront les couleurs des costumes de scène des troupes représentant les cultures universelles. Cela est rendu possible grâce à une forte participation cette année. Il faut dire que la direction de la culture de la wilaya de Sidi Bel-Abbès et le commissariat du festival tiennent bien la bride en ayant tout prévu pour que le festival se déroule dans les meilleures conditions. Pour la cérémonie d'ouverture, une tribune a été érigé pour recevoir une parade des artistes qui sillonneront les artères de la ville afin d'offrir à la population l'avant-goût des soirées programmées. Et ce ne sont pas les couleurs qui manquaient hier avec les troupes de Chypre, du Zimbabwe, de Tunisie, de la République tchèque, du Burkina Faso, de l'Egypte, d'Italie, du Portugal, du Ghana, du Sénégal, de Mauritanie, de Côte d'Ivoire, de Namibie, d'Irak, de Palestine et de Syrie, sans parler des troupes locales, entres autres de Tizi-Ouzou, Djelfa, Ouargla et bien sûr Sidi Bel-Abbès. Il y a lieu de noter aussi, ici, que les troupes africaines sont invitées dans la cadre du Panaf. En ouverture, hier, à l'auditorium de l'université Djillali-Lyabès, c'est le chantre de la musique kabyle, Lounes Aït Menguellat, qui devait animer un gala. Et d'aucuns pariaient déjà sur une soirée réussie sachant la dimension de ce chanteur poète qui sera suivi de la compagnie française «Barka», prélude à une symphonie de l'allégresse et du texte qui rapproche les peuples. L'été ne sera que plus beau, durant cette semaine, à Sidi Bel-Abbès.