Depuis le 1er juin écoulé jusqu'au 10 juillet courant, 1,9 million d'estivants ont été enregistrés sur les 80km de côtes de la wilaya de Aïn Témouchent, alors que la protection civile fait état dans le lot des 1.324 interventions effectuées durant la même période, de 47 noyés réanimés et soignés sur place, 12 évacués aux urgences et 3 décès déplorés. Indépendamment du fait que les estivants provenant du grand Sud sont moins nombreux, dans une proportion de 60% a-t-on estimé, et que pas mal de familles attendent encore la publication des derniers résultats du bac, pour se décider à partir en vacances, la protection civile de la wilaya d'Aïn Témouchent a pu, en dépit des faibles moyens mis à sa disposition, effectuer 1.324 interventions entre le 1er juin et le 10 juillet. Ce faisant, 47 baigneurs qui risquaient de mourir noyés, ont été sauvés à temps et soignés sur place par les médecins du secteur, alors que 12 autres ont dû être évacués aux urgences de l'Hôpital Ahmed Médeghri de Aïn Témouchent, a-t-on appris. Malheureusement, les mêmes services ont dû déplorer 3 décès par noyade, dont deux (2) à la plage du Puits à Béni-Saf et le troisième récemment à la plage de Rachgoun I. Comme toujours en pareils cas, les plages les plus fréquentées durant le week-end sont d'ouest en est, celles de Rachgoun II, Béni-Saf, Madrid, Terga plage et Sassel. Ces estivants qui retournent pour la plupart chez eux en fin de journée, attendent beaucoup d'efforts de la part des pouvoirs publics et des communes côtières, pour équiper les terrains vierges de camps de toiles ou autres structures légères (chalets), pour permettre aux classes moyennes de venir en villégiature et contribuer ainsi au développement économique du littoral témouchentois. Il faut dire aussi, que le séjour en complexe touristique est hors de prix et reste accessible aux seules classes privilégiées, lesquelles pour les mêmes prix, préfèrent aller se dorer au soleil… d'autres cieux.