L'annulation des résultats du concours de conseillers principaux d'orientation aura poussé 5 parmi les 10 lauréats, dont le major de promotion, à déposer une plainte contre le directeur de la Fonction publique d'Oran. La Chambre administrative de la cour d'Oran vient de statuer sur cette affaire portant le N°967 qui n'avait pas lieu d'être, selon les intéressés. «Comment peut-on annuler un concours national à cause de deux absents, habitant de surcroît à Oran, lieu de déroulement de l'examen auquel ont pris part 250 candidats venus, pour la plupart, de wilayas très éloignées ?...», s'interrogent des lauréats qui se disent frustrés par la décision prise par le premier responsable de la direction de la Fonction publique de faire annuler le concours pour des raisons, ainsi que le précisent ces plaignants, «qui ne tiennent pas la route». Le 25 juillet, la Chambre administrative de la cour d'Oran a, en effet, eu à traiter l'affaire en question, portée devant la justice par une partie des 10 lauréats du concours de conseillers principaux d'orientation pour le scolaire et la formation professionnelle. Organisé par la direction de l'Education d'Oran, le concours sera pris en charge, sur le plan de l'organisation, par cette institution habituée à organiser de tels concours et examens. A ce titre, les convocations pour les 250 candidats avaient alors été envoyées régulièrement. Seuls deux candidats n'avaient pas répondu à la convocation adressée par voie postale. Du côté de la direction de l'Education d'Oran, on soutient que «les convocations précisaient le lieu et la date du concours: 4 et 5 mars 2009 à 9 heures au lycée Hammou Boutlélis. La date des résultats a, elle aussi, été affichée. Suite à l'épreuve écrite de ce concours, les candidats retenus devaient passer un autre examen, oral, en date du 12 mars 2009, au lycée Dhaya». Sur les 250 postulants au poste de conseillers d'orientation, 63 ont été retenus pour l'examen oral, suite auquel 10 lauréats se sont distingués et qui ont demandé à recevoir leur agrément auprès de la direction de la Fonction publique qui aura reçu les rapports détaillés du bon déroulement du concours. La direction de la Fonction publique fera savoir sa décision d'annuler purement et simplement les résultats en raison des deux candidats, sur les 250 convoqués, qui ne se sont pas présentés à l'examen. Cette annulation est la raison qui a poussé les lauréats à adresser, en premier lieu, une correspondance au président de la République, et, par la suite, à déposer plainte auprès des instances judiciaires. Plainte ayant abouti devant la Chambre administrative le 25 juillet 2009.