L'interdiction d'utiliser les jets-skis à moins de deux cents mètres, dans l'espace destiné à la baignade, et les nombreux accidents, souvent mortels, ne semblent pas décourager les accrocs de ces engins. A la plage des Andalouses, c'est un jeune homme de 25 ans qui en a fait les frais. Il a été victime d'un grave accident, ce week-end, provoqué par un jet-ski. Et selon des sources de la Protection civile, la victime a été heurtée de plein fouet par cet engin conduit par un jeune. Blessé à la tête, le baigneur été évacué vers les Urgences de l'hôpital d'Aïn El-Turck où l'équipe médicale a décidé de le placer au service des soins intensifs. Son état est estimé, par les mêmes sources, assez grave, en précisant que le jeune est toujours dans le coma. Au courant de la semaine passée, c'était une algérienne établie en France, pourtant la double nationalité et âgée de 41 ans, selon nos sources, qui a été tuée par un jet-ski à Mers El-Hadjadj, percutée de plein fouet au niveau de la nuque. Là encore, la victime trompait une tête dans une zone censées réservée exclusivement aux baigneurs quand elle a été surprise par l'engin qui conduisait un jeune homme dont l'identité n'a pas été révélée. Le vendredi d'avant, la mort avait pris rendez-vous avec un adolescent de 16 ans, originaire d'El-Koléa, à la plage de Béni Haoua sur le littoral chellifien et, l'année dernière, c'est à Madagh, à l'ouest de la corniche oranaise, qu'un jeune d'Oran a été percuté par un scooter nautique qui l'a envoyé dans le coma duquel il ne reviendra pas. Et l'on ne parle pas de ces deux petites filles qui ont été percutées jusque sur le sable d'une plage d'Oran… «Jusqu'à quand?» lançaient des estivants, avant-hier, sur la plage où a eu lieu l'accident. «Des textes devraient exister. Mais qui doit mles faire appliquer?», demande-t-on encore. Pour rappel, la réglementation interdit la circulation des scooters nautiques à l'intérieur de la bande réservée à la baignade (200 mètres) et ne doivent traverser celles-ci que suivant des couloirs appropriés.