En prévision de la saison estivale, la commune d'Oran vient de mettre en place une série de mesures. Dans ce sens, on apprend que l'APC d'Oran et la direction du transport viennent d'entériner un plan de circulation, spécial «été 2008». Le plan en question consiste à «lever» l'interdiction de circulation, ou ce qui est appelé communément «sens interdit», au niveau de plusieurs artères de la ville. Ces ruelles fonctionneront, désormais, à double sens. Ce plan, selon ses concepteurs, vise à permettre une certaine fluidité de la circulation routière et la maîtrise du nombre important d'estivants attendus. A cet effet, une commission technique, composée des responsables communaux et de la direction des transports, vient d'être installée. Sur un autre plan, quelque dix millions d'estivants et plus de cinq millions de véhicules sont attendus cette année. En d'autres termes, la mobilisation des services concernés est plus qu'impérative. Afin d'éviter le remake des années précédentes, une autre batterie de mesures vient d'être avalisée. De ce fait, quelque deux cents maîtres-nageurs sont mobilisés pour surveiller les différentes plages autorisées à la baignade. Les quatre plages les plus fréquentées de la corniche, à savoir Beau Séjour, Cap Falcon, Coralès et la Grande Plage, seront dotées de postes de surveillance permanents. Toujours dans ce chapitre, deux nouvelles plages viennent d'être ouvertes à la baignade: Aïn Franin et la plage d'El Mactaâ. Ce qui porte le nombre de plages surveillées à une trentaine. Pour faire face aux noyades, et outre le dispositif de surveillance traditionnel, les moyens d'intervention seront renforcés. Dans ce cadre, la Protection civile est en passe de mettre en place une opération pilote dans la commune d'El Ançor. Celle-ci consiste dans le balisage d'une plage située au niveau des Andalouses. L'opération porte sur la mise en place d'un bassin destiné à la protection des estivants. Les jet-skis, à l'origine de plusieurs accidents, seront interdits sur les rivages. Les contrevenants seront passibles d'amende, de saisie de l'engin nautique et même de poursuites judiciaires. L'année dernière, une fillette a été «fauchée» par un de ces engins nautiques qui rôdait en pleine zone de baignade.