Dans une lettre collective, les représentants des quartiers et les membres de la société civile de Mezaourou, relevant de la daïra de Télagh, dans le sud de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, sollicitent l'intervention du wali pour mettre un frein au «laisser-aller» caractérisant la commune de Mezaourou. Dans le document, les citoyens soulignent que la commune disposait, auparavant, d'une station-service située sur le site de l'ex-CAPCS, avant que le terrain soit «squatté» par une tierce personne, «avec la bénédiction du l'APC». «Plus de 700 fellahs, expliquent-ils, vivent ainsi le calvaire de l'approvisionnement en carburant, obligés qu'ils sont désormais de se déplacer quotidiennement à Télagh ou à Téghalimet pour s'en ravitailler», soulignent les plaignants qui ajoutent qu'ils sont confrontés, en ces jours de canicule, à une prolifération d'insectes volants et rampants qui envahissent le village, ce qui nécessite une opération de désinsectisation. Par ailleurs, font-ils remarquer, «certains quartiers sont plongés dans l'obscurité malgré tous les efforts consentis par les agents de la Sonelgaz», avec en prime «un manque d'eau potable». «Pis encore, l'APC semble confrontée à une paralysie entière depuis que six élus, qui ont signé une motion de retrait de confiance au maire, refusent de signer l'adoption du BS (budget supplémentaire).» «Cette situation, estime-t-on enfin, ne fait qu'accentuer la mal-vie dont souffrent les citoyens». Contacté pour d'amples renseignements, l'adjoint au maire de Mezaourou, qui assure l'intérim en l'absence du président sorti en congé, dira: «Mes prérogatives sont limitées et je suis donc incapable de faire de déclarations à ce sujet.»