Le maire de Mezaourou, localité située à 60 km au sud la ville de Sidi Bel Abbès, a été contraint, hier, de démissionner de son poste, comme le réclamaient ses opposants depuis plusieurs mois. En juin dernier, la majorité des élus (6 sur 7) que compte l'APC de Mezaourou a déposé une motion de retrait de confiance au maire, élu à la faveur des élections de 2007 sur une liste du Front national algérien (FNA). Selon des élus de cette commune, la démission du maire a été « encouragée » par l'administration pour mettre un terme à une situation de blocage qui n'a que trop duré. « L'administration devrait en principe valider la démission du maire dans les prochains jours », ajoutent-ils. Toutes nos tentatives pour joindre le maire en question sont restées vaines. Il y a lieu de rappeler que la localité de Mezaourou (ex-Rochambeau) n'a cessé d'être secouée par des mouvements de protestation cycliques depuis le début de l'année 2009. Elle est considérée comme l'une des localités les plus défavorisées et où de nombreux chantiers de développement connaissent des « retards importants », affirment des élus de l'APC, toutes tendances confondues.
