Accusé dans une affaire de dilapidation de deniers publics, le mis en cause, F.A., receveur de la poste de Hassi Bounif, qui avait été condamné en première instance par le tribunal à la peine d'un an de prison ferme, a comparu hier devant la cour d'appel d'Oran. Selon les faits, le mis en cause aurait détourné la somme de 17,8 millions de centimes du compte CNEP d'un client en utilisant son statut de receveur. Le pot aux roses a été découvert lorsqu'un autre employé de cette agence, étonné de voir que ce client n'avait retiré aucune somme, va le trouver et lui apprend qu'une somme dont le chèque avait été signé par le receveur, a été retirée de son compte. Les services de sécurités ont donc été saisis de cette affaire par le concerné et une enquête a été aussitôt ouverte. Interpellé, le mis en cause a nié catégoriquement les faits qui lui était reprochés. Mais le tribunal l'a reconnu coupable et condamné à une année de prison ferme. Appelé hier devant la cour d'appel, le mis en cause a maintenu ses propos en rejetant les accusations, affirmant qu'il n'a jamais rien pris. Cela n'empêchera pas le représentant du ministère public, lors de son réquisitoire, à requérir le maintien de la première peine. La défense, quant à elle, a demandé la libération de son client, avançant que le père du mis en cause, lui aussi receveur de poste à la retraite, après avoir eu vent de cette affaire, est allé trouver ses supérieurs pour le recouvrement de la somme dilapidée. L'affaire a été mise en délibération.