Les citoyens du quartier «Haï Bensouna» vivent, depuis plus de deux années, une situation intenable à cause des flaques d'eau boueuse et nauséabonde provenant de leur réseau d'assainissement obstrué. Selon nos interlocuteurs, après chaque réclamation, les services communaux ou les agents de l'Office national de l'assainissement (ONA) se rendent sur les lieux, pour faire un simple constat pour les uns ou une opération de provisoire de débouchage pour les autres et qui s'avère inefficace par la suite. Ce problème perdure à l'heure actuelle, sans que les services concernés, à leur tête la DHW, ne se décident à le prendre en charge pour l'éradiquer définitivement. C'est du moins l'avis de l'institution communale et de l'ONA, pour qui le projet de réhabilitation relève du programme sectoriel, autrement dit, de la direction de l'Hydraulique. Les familles résidentes n'ont cessé de renouveler les requêtes pour attirer l'attention du Premier magistrat de la wilaya, seul estiment-ils, à opter pour une décision définitive « en lieu et place des élus qui ont toujours observé un silence tonitruant quant à ce problème de salubrité publique. Selon un vice-président de la commune de Chlef, rencontré à ce sujet, en l'absence du maire, le problème soulevé par les habitants de Haï Bensouna sera pris en charge dès la semaine prochaine, sur la base du résultat de l'enquête, que remettra la commission communale mise sur pied à cet effet. En attendant, les nombreux enfants et leurs familles continuent à souffrir en silence et à respirer les odeurs nauséabondes qui empestent leur environnement, au point où même leurs habits en sont imprégnés. Ceci, sans compter la prolifération des insectes piqueurs qui trouvent là un milieu idéal pour leur reproduction.
