Dans son rapport autour de cette affaire, dont une copie a été remise à la presse, l'association de quartier «224 Logements» met en cause l'entreprise URBAT, qui selon elle, avait en charge depuis six ans, de réaliser en dix-huit (18) mois la construction de ces unités LSP à Sig. Mais depuis l'entame de la réalisation de ce projet, dont le coup d'envoi avait été donné, est-il rappelé, par le président de la République lui-même, «les postulants à ces logements croupissent dans une attente qui ne veut pas dire son nom», s'insurgent ces derniers. Et de souligner: «Les efforts considérables consentis par le chef de la daïra de Sig, qui nous a accompagnés pour la remise des clés de nos appartements, dont les travaux sont achevés». Au passage, ils accusent l'entreprise URBAT d'être à l'origine du retard accusé dans l'entrée en possession de leurs biens: «Pourtant, nous nous sommes acquittés, comme le stipulent le règlement et les lois, de nos obligations financières vis-à-vis de cette entreprise et nous ne méritons pas un tel sort», clament-ils. Pour l'entreprise URBAT, ce retard serait à mettre «sur le dos de la non- conformité du projet aux yeux de l'administration», sans préciser laquelle. «Un faux prétexte pour justifier l'injustifiable: pas moins de six (6) ans d'attente pour rien», selon l'association dont les représentants ajoutent: «Ces dépassements ne font que ternir l'image de cette entreprise, de l'administration censée la suivre et par extension, la crédibilité de nos institutions, aux yeux du citoyen». Enfin, est-il ajouté, «nos familles espèrent entrer en possession de leurs biens le plus tôt possible et souhaitent pour cela, l'intervention des services concernés, pour que l'URBAT nous remette les clés dans les plus brefs délais.»