Les travaux de l'aménagement des trottoirs d'El-Hammar, relevant de la commune de Gdyel, se sont interrompus, peu de temps après leur inauguration. Cet arrêt est venu, juste après la visite du chef de daïra qui a donné des instructions, appelant à refaire les travaux, déjà en cours d'exécution le long de la route menant au cimetière et séparant la cité de l'auto-construction de la région B de la cité des RHP. Une étude technique avait été pourtant faite, selon les citoyens, par les services techniques de la commune. Ces mêmes citoyens affirment que «le chef de daïra s'est déplacé sur les lieux des travaux, en compagnie du président de l'APC et de quelques employés et ont inspecté les lieux. Immédiatement après cette visite, les travaux d'aménagement se sont interrompus et les ouvriers, travaillant au compte du promoteur chargé du projet, ne sont plus revenus, et ce, bien que le projet ait été inauguré par les responsables de la commune.» Certains d'entre eux ont exprimé leur inquiétude quant à l'arrêt des travaux, «Ce projet était mieux que rien et pouvait donner à la région, après une longue marginalisation, une place», déclarera l'un des citoyens. Un responsable de la commune avancera: «Les travaux ont touché la rue principale d'El Hammar, et si les travaux continuent à se dérouler de cette manière, la route construite depuis l'ère coloniale et d'une largeur ne dépassant pas les quatre mètres, se verra rétrécir davantage. Ceci gênera sûrement la circulation, après l'achèvement des travaux.» Pour connaître les raisons de l'arrêt de ces travaux, nous avons contacté le président de la commune de Gdyel, qui expliquera: «Les travaux sont temporairement suspendus, en attendant la révision du plan établi par les services techniques de la commune. Le promoteur avait entamé les travaux suivant ce même plan, sauf qu'après quelques jours, le chef de daïra a inspecté les lieux et nous a demandé d'occuper la surface vide, proche de la route, afin d'éviter son occupation par les citoyens.» Notre interlocuteur ajoutera aussi que «le service technique tente de rétablir un autre plan dans lequel une autre route, parallèle à la première, sera construite. Les travaux seront ainsi de nouveau entrepris au niveau du trottoir, par le même entrepreneur et en revoyant le montant réservé à ces travaux.» Concernant les coûts des travaux, partiellement exécutés puis aussitôt interrompus, le président de la commune précisera: «La commune prendra en charge les coûts des travaux qui ont été suspendus, vu la décision prise à ce sujet.»