Le centre universitaire d'Aïn Témouchent ouvrira ses portes, pour la première fois de sa jeune histoire, le dimanche 18 octobre courant, à une première vague de 550 étudiants, appelés à suivre leurs cursus et répartis pour le moment entre trois instituts: Sciences et technologie, Sciences économiques et de gestion et Lettres et langues étrangères, dans le cadre du système LMD. Au sein de cette population d'étudiants inscrits, 221 sont des nouveaux bacheliers (BAC 2009) et 320 proviennent d'autres centres universitaires et transférés à leur demande à Aïn Témouchent, selon le Dr Belarbi Lahcène, chargé de la pédagogie et de l'orientation, dans sa déclaration à la VO. Ce dernier a d'ailleurs tenu à préciser, que les opérations de transfert sont déjà clôturées depuis le 30 septembre, pour les nouveaux bacheliers, alors que ce délai a été prorogé jusqu'à aujourd'hui mercredi 15 octobre, pour les bacheliers des années antérieures. Toujours selon la même source, l'administration installée actuellement, au niveau de la bibliothèque Malek Bennabi, devait rejoindre en principe, à compter du lundi 12 octobre courant, ses nouveaux locaux réceptionnés au niveau du pôle universitaire. Par ailleurs, on apprend que Mme Harchaoui a été installée dans ses fonctions de directrice du centre des œuvres universitaires (COUS), où elle activerait depuis le 1er de ce mois. Dans le même sillage, un millier de lits sont déjà prêts, pour accueillir les nouveaux pensionnaires, parmi eux une centaine d'étudiants africains. Néanmoins, les travaux se poursuivent toujours, pour réceptionner une deuxième tranche de 2.000 places pédagogiques au mois de mars prochain, en prévision de la rentrée universitaire 2010. Toujours est-il que la population témouchentoise se sent grandement soulagée, à l'idée de disposer bientôt d'un pôle universitaire où ses enfants pourront suivre leurs études supérieures, sans la contrainte vécue jusqu'ici de se déplacer vers les autres wilayas limitrophes. C'est même ce qui fait dire à B. Mankour, ouvrier agricole de son état: «C'est avec plaisir et une grande fierté que je laisserai ma fille suivre des études universitaires à Aïn Témouchent, car je serai rassuré de la voir rentrer tous les jours à la maison et elle de son côté, ne risquera pas ainsi de perdre ses repères, comme cela arrive à pas mal d'étudiants qui ont suivi leurs études loin du domicile familial. De plus, mon maigre salaire ne me permettrait pas de l'aider si jamais elle était obligée de s'inscrire dans l'une des universités des trois wilayas limitrophes (Tlemcen, Sidi Bel-Abbès ou Oran).