Les 52 familles, habitant les immeubles appelés communément Taliane, à Gdyel et dont la plupart sont des fonctionnaires du secteur de l'Education, réclament le droit à l'octroi d'un logement social. Ces ménages affirment que leur revendication est totalement légitime, vu qu'ils habitent, depuis les années 80, des logements fabriqués à base d'amiante. «Cinq immeubles, situés à proximité du CEM qui porte le nom des frères Djellat, sont concernés par cette problématique. Et sur ses cinq immeubles, quatre d'entre eux comptent 08 logements et le cinquième en abrite 20. Ces habitations ont été affectées en 1984 à des fonctionnaires du secteur de l'Education dont des enseignants et des employés de l'administration. Les autorités compétentes devaient nous reloger, il y a de cela plus de dix ans, mais pour des raisons que nous ignorons, le relogement n'a pas eu lieu. D'ailleurs, plusieurs occupants de ces immeubles se sont vus contraints à vendre leur logement et être mutés ailleurs», témoignera l'un des habitants. De son côté, le dénommé B.B., enseignant au CEM des frères Djellat déclarera: «Nous lançons un appel aux autorités locales afin qu'elle prenne en charge notre problème. Tout ce que nous demandons, c'est d'être relogés dans le cadre du programme de logement social, vu que la structure de nos maisons contient de l'amiante, une substance cancérigène, comme tout le monde le sait». Et révèlera aussi: «Plusieurs de mes voisins ont déposé des dossiers complets au niveau des services de la daïra, pour l'octroi d'un logement social, mais ont tous peur de se voir exclus de ce droit, vu leurs salaires qui dépassent les 24 mille dinars.» Réagissant à ce problème, des sources de la commune expliqueront: «Les logements dont se plaignent ces citoyens, relèvent de la propriété de la direction de l'Education et la problématique, soulevée donc par les occupants, reste entre les mains des responsables de ce secteur.»