De nombreux handicapés, demeurant dans la commune de Gdyel et n'ayant pas été retenus sur les listes du programme des 173 logements sociaux, affirment se sentir exclus et marginalisés. A cet effet, Kader Dalila, âgée de 48 ans et souffrant d'un handicap moteur, évalué à un taux de 100%, dira: «J'habite depuis 03 ans, un local commercial dont la superficie ne dépasse pas les 14 mètres carrés. Il est situé, rue Hamada El Habib. Les autorités locales et à leur tête, le président de la commune de Gdyel, sont parfaitement informées de ma situation et malgré cela, j'ai été privée du droit d'accès au logement. Pire encore, je ne perçois plus les quatre mille dinars, destinés aux handicapés, sous prétexte que je possède un registre de commerce, alors que j'ai arrêté l'activité commerciale que j'exerçais auparavant, depuis plusieurs années. Sincèrement, la carte de handicap que je possède ne m'est d'aucune utilité, dans la mesure où elle n'est pas prise en considération par nos responsables. Je lance donc un appel au wali d'Oran, et ce, afin qu'il intervienne, en ma faveur, pour appuyer mon droit d'accès à un logement social.» Une autre handicapée, une non-voyante, habitant la ferme Bendahou Abdelkader, témoignera pour sa part: «J'ai déposé ma demande de logement en 2003, du temps de l'assemblée sortante et je n'ai toujours pas été retenue. Alors j'ai redéposé un dossier, cette année, dans l'espoir d'être retenue, hélas, mon cas a encore une fois été ignoré. Les handicapés, demeurant à Gdyel, dénoncent leur exclusion du droit au logement social, et ce, malgré la présence, parmi les membres de la commission de distribution, d'un représentant de la direction de l'action sociale. Ils disent être privés des droits élémentaires qui leur sont accordés par la loi dont les primes forfaitaires et le couffin de ramadhan. Ces handicapés lancent donc un appel au wali d'Oran afin que leur situation soit prise en charge.