Abdelaziz Belkhadem fait appel aux ministres FLN pour le soutenir dans les préparatifs des élections pour le renouvellement partiel des membres du sénat. Hier, le siège du FLN à Hydra grouillait de monde. De hauts responsables de l'Etat, et non des moindres, puisqu'il s'agissait des ministres du gouvernement Ouyahia, étaient présents. Après avoir réuni les membres du secrétariat permanent de la commission exécutive, Abdelaziz Belkhadem entamera de longues discussions avec les ministres. Le conclave qui a duré plusieurs heures a porté sur les prochaines sénatoriales. Le premier responsable du parti entend ainsi s'assurer d'un large consensus autour de décisions qu'il va prendre pour ces sénatoriales. Le secrétaire général du parti ne veut pas faire face à une fronde à quelques mois du 9ème congrès. La réunion, d'ailleurs, devait donner lieu à un communiqué fixant la date des élections primaires et déterminant les critères de candidature tout en appelant les autres membres à s'unir autour des candidats issus des primaires. Pour le parti, il faudrait à tout prix garder la majorité à la première chambre du parlement. Le FLN dispose actuellement de 56 membres. 29 d'entres eux sont concernés par ce renouvellement. Selon le porte-parole du parti, la direction du FLN a décidé d'élargir les consultations à tous les membres de l'instance exécutive. Il s'agit de trouver un consensus sur plusieurs questions en relation avec cette élection" Et d'ajouter que "pour l'heure actuelle, la direction n'a pas encore une vision réelle et globale et n'a pas la visibilité voulue pour prendre des décisions finales". Il promet en tout cas de nouvelles informations dès la semaine prochaine. "La direction va adresser une instruction à la base. Elle définira l'ensemble des mesures à prendre pour réussir cette élection". En ce qui concerne la question des alliances, la direction du parti a déjà décidé. "Les responsables au niveau de la base ont toute la latitude pour choisir leurs alliés des autres partis politiques". Le FLN, pour le moment, n'a pas d'a priori concernant les partis avec lesquels il compte s'allier. Pourquoi pas avec les partis de l'Alliance présidentielle? avons-nous interrogé". Et Bouhadja de rétorquer que «cette alliance a été créée autour du programme du président. En dehors, les partis peuvent ne pas s'allier.»