S'il y a un élément du onze national qui sera soumis à une forte pression lors de la prochaine et très attendue rencontre des Verts en Egypte, c'est bien le gardien Lounès Gaouaoui. Les Egyptiens n'ont, d'ailleurs, pas trop longtemps attendu pour déclencher les hostilités contre le dernier rempart des Fennecs, comme en témoigne la campagne déstabilisatrice à l'encontre de l'ancien gardien de la JSK, initiée par certains cercles dans le pays des Pharaons. Selon les chefs d'orchestre de cette campagne, le gardien algérien est loin de constituer un obstacle devant les attaquants locaux qui auront besoin de marquer pas moins de trois buts, de différence, dans les bois des Algériens. Et, pour justement parvenir à cet « exploit » dans la mesure où l'équipe algérienne a déjà montré sa solidité défensive, comme le témoignent les petits buts concédés par les Verts depuis l'entame du dernier tour des éliminatoires, il leur faudra passer l'arrière-garde des Fennecs, et particulièrement son dernier rempart, ce qui n'est pas du tout une mince affaire. C'est ce qui explique, en outre, l'intention des Egyptiens de déstabiliser le gardien Gaouaoui pour que l'on parvienne assez facilement à lui marquer des buts. Cette manière de faire nous rappelle, étrangement, un scénario identique vécu avant le match aller entre les deux équipes, lorsque le célèbre ex entraîneur de la sélection des Pharaons, Mahmoud El Gouhari, avait surpris plus d'un, à travers des déclarations à la presse de son pays, dans lesquelles il conseillait aux protégés de Shehata de tenter des tirs de loin face à un gardien qui n'est pas très fort dans ce genre de situation. Il était clair, par ces propos, que son auteur dont le palmarès est riche du reste, voulait atteindre le moral du dernier rempart des Verts, un procédé qui n'a nullement affecté Gaouaoui, comme il l'a lui-même déclaré avant le match et ce, avant de passer à l'acte lors de la rencontre du 7 juin, et celle des deux semaines suivantes en Zambie, lorsque l'actuel portier de l'ASO avait brillé de mille feux face aux Zambiens, jouant ce jour-là, un rôle décisif dans la victoire des Fennecs. Cette fois, ce sont des journalistes qui ont pris le relais dans l'espoir de réussir là où El Gouhari avait échoué.