Le waâda de Sidi Ahmed Bouhadjar, saint patron de la ville de Hammam-Bouhadjar, dans la wilaya d'Aïn Temouchent a été célébrée, samedi dernier, dans une ambiance de grande liesse. Le mausolée de ce marabout, situé sur le mont Keroulis, distant de 4 km au sud-est de la ville des thermes, a été littéralement pris d'assaut par des centaines de visiteurs venus se recueillir sur sa tombe. La récente réhabilitation de la route qui mène de Hammam Bouhadjar au Saint patron largement, a favorisé les nombreux automobilistes à se rendre sur ce site. Par ailleurs, les groupes de fantasia se sont produits sur un espace situé à proximité du lycée Saim Haddache Kadda à la sortie de la cité des bains en direction de Aïn Temouchent au grand plaisir des spectateurs. Le baroud qui tonnait des fusils des cavaliers dont la fumée blanchâtre a fini par envelopper la troupe. Environ une cinquantaine de cavaliers ont animé ce rendez-vous qui a attiré une foule nombreuse, tous âges confondus. On notera particulièrement la forte présence de la gente féminine à la fête. Cette manifestation culturelle a permis aux visiteurs de passer des moments agréables dans un cadre de spectacle et de retrouvailles qui a brisé, un tant soit peu, la monotonie du quotidien qu'endurent les citoyens. Les Ouled Boudarba à l'honneur Par ailleurs, dans la wilaya de Mascara, Une autre ambiance festive a régné vendredi et samedi derniers, dans la localité de Guerdjoum dans la daïra de Oued Taria à l'occasion de la célébration de la Waâdade des Ouled Boudarba. Des milliers de personnes ont ainsi rendu visite au tombeau de Saint homme, Sidi Gueddim. Des troupes de chant religieux des Aissaouas et Hamdaoua ont chanté et loués les qualités du prophète (QSSL) dans des "dikr", sortant de sa routine habituelle. Venus de plusieurs wilayas du pays, les visiteurs ont été conviés à un couscous, en signe d'hospitalité et de "baraka". Les Aissaouas avec leurs tambours, bendirs et autres instruments ont également épaté l'assistance par leurs jeux ancestraux puisés de la tariqa aissaouia. La plupart des participants étaient vêtus d'habits traditionnels, burnous, djellaba, chéchia... Les uns récitaient des medhs, les autres marquaient cet événement au rythme de sons folkloriques (guellal et ghaïta), la fantasia et les salves de baroud qui ont fait le bonheur des petits chérubins.