Les services des maladies infectieuses du CHU d'Oran ont enregistré, au mois de septembre écoulé, 32 cas de méningite, dont la plupart sont des enfants. On enregistrera également un cas atteint d'une infection purulente aigüe, un vagabond âgé de 54 ans et retrouvé dans l'un des quartiers d'El Kerma, inscrivant ainsi le premier cas enregistré, durant ce dernier semestre, apprend-on de sources médicales. Les services des maladies infectieuses, au niveau du CHU d'Oran et de l'hôpital de Canastel, enregistrent une grande affluence de citoyens, qui se rendent à ces services en vue d'obtenir des renseignements sur les différentes maladies infectieuses. Benhamou B., 39 ans, annoncera à ce sujet: «Le problème rencontré est que la plupart des parents ignorent complètement les dangers de la méningite, maladie qui peut provoquer un handicap et nuire ainsi à la vie du malade, ce qui démontre l'importance d'organiser des campagnes de sensibilisation destinées aux citoyens, notamment les mamans.» Brichi Kheïra, une maman, indiquera: «L'un de mes proches, âgé de 3 ans, a été atteint, cette semaine, de méningite et a été transféré à l'hôpital, dans un état grave. Les symptômes ressemblaient à ceux d'une simple grippe saisonnière, vu la forte température et les vomissements. Heureusement qu'il a été pris à temps. Les autorités responsables doivent donc renforcer les campagnes de sensibilisation, étant donné que de nombreux parents ignorent totalement le fait que leurs enfants puissent être contaminés par la méningite, surtout en période hivernale.» Un médecin du service des maladies infectieuses indiquera pour sa part que «la plupart des cas atteints de méningite sont tardivement évacués, à l'hôpital, vu que les parents ignorent les symptômes et les dangers de la méningite qui est, souvent, mortelle. Il faut savoir que cette maladie est due à l'absence d'hygiène, notamment aux endroits où les canalisations des eaux usées sont absentes, ajouter à cela l'exposition aux rayons solaires, surtout au début de l'automne. Ceci appelle à inciter les parents à se rendre au centre sanitaire le plus proche et évacuer le malade dès les premiers signes de la maladie, d'autant plus que les secteurs sanitaires enregistrent, en ce moment, un taux très élevé de cas, atteints de grippe saisonnière.»