Arrêté avec 41 comprimés psychotropes en poche, le dénommé M.H., après avoir été interrogé, déclarera aux enquêteurs qu'il achète ces stupéfiants chez un certain L.M. habitant au niveau du quartier d'El-Hamri. Sur ordre du procureur de la République, une perquisition est alors effectuée au niveau du domicile de ce dernier. C'est là que 1.000 comprimés seront découverts. Arrêté, L.M. niera que ces stupéfiants lui appartiennent. Jugé en première instance par le tribunal d'Oran, les deux prévenus ont été condamnés à une peine de sept ans de prison ferme. Appelé hier devant la cour d'appel, M.H. qui avait donné une première version des faits, dira que ces comprimés lui ont été prescrits par un médecin. «Si ce que vous dites est vrai, pourquoi avez-vous jeté la boîte de cigarettes qui contenait les comprimés quand vous avez aperçu les policiers ?» demandera le juge. «Je ne sais pas, j'ai pris peur c'est tout» rétorquera le mis en cause. «On n'éprouve ce sentiment que si on est fautif!» lui répliquera le magistrat de l'audience. Par ailleurs, le mis en cause, L.M., expliquera qu'il habite à Maraval et que les psychotropes ont été trouvés dans leur maison familiale à El-Hamri. «Cela ne prouve en rien qu'ils m'appartiennent!» dira-t-il. «Donc, selon vous, ces comprimés sont à un membre de votre famille!», ironisera le président de l'audience. «Je n'ai pas dit cela et je n'accuse personne», insistera L.M. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public requerra le maintien de la première peine. La défense de M.H. plaidera les circonstances atténuantes, alors que celle de L.M. demandera l'acquittement. L'affaire a été mise en délibéré.