Après plusieurs procédures judiciaires et quelques séquelles irréversibles, Sarah Khaldi, une invalide motrice vivant actuellement dans une famille d'accueil française, fait l'objet d'un tourment juridique à travers lequel s'affrontent ses parents biologiques, vivant eux à Oran. La carte de handicap, au taux de 100% et portant le n°79, indique aussi que la jeune Sarah est âgée de 17 ans et qu'elle a été placée par le juge des enfants, Simonet Louis, chez une assistante maternelle à Paris. La décision de placement a été prise, suite au constat dressé par le service d'accueil familial dans le département de Paris en France, un constat qui fait état de la découverte de la petite fille en situation d'abandon dans un grand magasin parisien. Actuellement, une bataille juridique est engagée avec les parents biologiques de la petite fille recueillie. Vivant séparément, les deux parents résident à Oran et une plainte, pour abandon, a été déposée par Khaldi Khaled, à l'encontre de son ex-épouse, près du tribunal d'Oran en date du 25 avril 2009. A ce propos, le père débouté dira: «Je tente par tous les moyens de revoir ma fille, et je n'en avais pas la garde au moment où elle a été retrouvée en situation d'abandon.» Notre interlocuteur tiendra aussi à préciser que «je me demande même par quels moyens, ma fille Sarah, s'est retrouvée en France.» A signaler que sur le jugement, émanant du tribunal pour enfants à Paris, il est stipulé qu'«aucun membre de sa famille ne l'a vu après son placement, ce qui empêche tout projet de retour de l'enfant.» Ceci étant, par souci d'objectivité et pour tenter d'avoir de plus amples éclaircissements, nous avons été voir la mère de la jeune Sarah, en présence de deux autres personnes, la maman nous a alors signifié que «cette affaire est strictement familiale», et que nous étions tenus d'avoir une autorisation. Par ailleurs et selon les rapports écrits dont nous détenons une copie, il est bon de savoir que la jeune Sarah Khaldi jouit actuellement d'un cadre de vie stable ainsi que de soins appropriés à son cas. On apprend aussi que la fille, en dépit de son lourd handicap et ses problèmes médicaux, arrive cependant à évoluer positivement et à suivre une scolarité partielle à domicile.