La première affaire au rôle du tribunal criminel de la cour d'Oran, aura à traiter d'un homicide volontaire et pour lequel le mis en cause, B.H., âgé de 38 ans a été condamné à une peine de dix ans de réclusion criminelle après requalification des faits en homicide volontaire à coups et blessures volontaires, ayant entraîné la mort. Le 25 septembre 2007, un jeune homme de 36 a été victime de quatre coups de couteau qui lui ont été portés par le mis en cause sus-cité. Evacué aux urgences, le jeune homme ne succombera à ses blessures qu'un mois plus tard. Arrêté par ailleurs, le prévenu reconnaîtra les faits et expliquera son geste aux enquêteurs, une histoire qui aurait fait la une d'un débat entre le psychologue et le psychiatre. Nous sommes en 1983, la victime et le mis en cause entretenaient une liaison douteuse. Adolescent à l'époque, le mis en cause ne se rendra compte des conséquences qu'à l'âge adulte. Et c'est là qu'il prendra la décision de tuer. Toujours est-il que le 25 septembre 2009, il ira porter à la victime quatre coups de couteau. Evacuée aux urgences et luttant contre la mort, la victime reconnaîtra cependant les faits racontés par le mis en cause, mettant cela sur le compte de la jeunesse. Appelé hier à la barre, B.H. maintiendra ses déclarations et dira ne pas savoir comment expliquer son geste. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public demandera une peine de vingt ans de réclusion et la défense plaidera la requalification des faits. «Votre Honneur, la victime, que Dieu ait son âme, n'a décédé qu'un mois après avoir été agressé.» Aux termes des délibérations, le mis en cause, après requalification des faits, a été condamné à une peine de dix ans de réclusion.