Siégeant en session criminelle, la cour de Constantine a rendu son verdict dans une affaire relative à un homicide volontaire en fin de semaine, condamnant B.M, âgé de 28 ans, à une peine d'emprisonnement à vie. Les faits de cette affaire, dont la lecture a été faite dans la salle d'audience, par un greffier, remontent au 12 juin de l'année 2003, quand vers 22 heures, une altercation éclate entre l'accusé et la victime B.A., âgée de 21 ans. La tension monte et le mis en cause use de son arme blanche et assène deux coups mortels en plein coeur à sa victime. Celle-ci décède quelques minutes plus tard, avant même d'arriver au CHU, le crime a eu lieu au lieu-dit Sisani. L'accusé appelé à répondre devant le juge, les assistants et les deux jurys, a reconnu les faits retenus à son encontre par la chambre d'accusation, précisant cependant qu'il n'a jamais eu l'intention de porter atteinte à son seul ami. L'accusé, voulant justifier son geste, déclare devant la cour, que la victime, ne cessait de le vexer en prononçant des propos humiliants. Mais, est-ce une excuse pour ôter la vie à quelqu'un? C'est la question posée par le représentant du ministère public, qui n'a pas manqué, en usant des textes des lois du code pénal de démontrer que rien n'excuse l'acte criminel. La défense, pour sa part, s'est concentrée sur l'amitié qui existait entre l'accusé et la victime et a tenté de semer le concept du doute. Dans sa plaidoirie, la défense a demandé la requalification des chefs d'inculpation en coups et blessures volontaires, ayant conduit à la mort sans l'intention de la donner et d'accorder les circonstances atténuantes à son mandant. Après délibération, le tribunal criminel condamne l'accusé à une peine d'emprisonnement à vie pour homicide volontaire.