Les services des établissements de santé de proximité à travers les communes d'Oran sont sous tension, et ce, suite à l'affluence des citoyens qui y déferlent pour se faire vacciner contre la grippe saisonnière et qui craignent une rupture des vaccins attribués par le ministère de la tutelle à Oran; surtout après que la quantité de 54.000 doses s'est vu réduite à 44.422 doses, hormis le retard enregistré dans l'opération de vaccination, qui devait débuter au mois de septembre de l'année en cours. Une dame N.S., souffrant d'une maladie chronique, déclarera: «Je me suis rendue à l'établissement sanitaire d'Es Sénia, pour me faire vacciner contre la grippe, mais un infirmier me dira qu'il n'en restait plus.» Puis elle poursuivra: «Et croyez moi, je n'étais pas la seule à attendre le vaccin au niveau de cet établissement, mais un grand nombre de patients souffrant de maladies chroniques attendaient, eux aussi, d'être vaccinés.» Le même problème sera abordé par B. Mohammed, qui dira: «Normalement, on aurait dû prévoir un quota suffisant de vaccins, surtout pour ceux qui souffrent de maladies chroniques, afin de les protéger des complications engendrées par la grippe.» Puis continuera: «Moi, j'aimerais bien me faire vacciner contre la grippe saisonnière, pour me protéger ainsi contre le virus H1N1 qui continue de se propager à une vitesse alarmante, surtout ces derniers temps.» Tandis qu'un autre citoyen dira: «La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a enregistré un retard considérable et devait normalement débuter au mois de septembre passé.» De son côté, des sources de la direction de la santé et de la population, ont confirmé que le quota attribué à la wilaya d'Oran, par le ministère, est jugé suffisant, vu que les personnes âgées souffrant de maladies chroniques, telles que l'hypertension, le diabète et l'insuffisance rénale, ont bénéficié de 42.412 vaccins, tandis que 5.985 vaccins ont été consacrés aux enfants, et en ce qui concerne la campagne, sachez qu'elle a débuté le 15 novembre et durera jusqu'au 18 du même mois. Les services de prévention dans les 9 établissements de santé de proximité, se chargeront de mener cette campagne, à l'instar des centres d'El Barki, de Bendaoud, Jean Kraft, Emir Abdelkader, Oued Tlélat, ainsi que l'établissement des Pins aux Planteurs, celui du quartier d'El Ghoualem et celui de Boutlélis et d'Arzew. Ces mêmes sources ajouteront que le personnel sera, lui aussi, vacciné, et ce, afin d'éviter la contagion. Concernant le retard enregistré, il s'explique par le fait d'avoir donné la priorité à la vaccination des pèlerins.