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Une organisation faisant dans le prosélytisme et la contrefaçon dans la région Ouest Report du procès des « Mouahiddine » à la prochaine session criminelle
La cour de justice siégeant en session criminelle à Sidi Bel-Abbès, a reporté en fin de semaine écoulée, le procès d'une affaire portant sur la création d'un groupe terroriste dénommé «Mouahiddine» impliqué également dans la contrefaçon de billets de banque et dans lequel figurent 16 accusés, parmi eux deux Nigériens, arrêtés dans la wilaya de Aïn Témouchent. La genèse de cette affaire remonte au mois d'octobre 2007, date de l'arrestation du dénommé A.R. de nationalité marocaine et résidant aux Emirats arabes et de son complice, un ressortissant nigérien dénommé A.P. Ces deux acolytes ont été cueillis au niveau de la gare routière de AïnTemouchent, alors qu'ils venaient de passer la nuit chez un certain A.A., dont la perquisition du domicile a révélé l'existence de papier carbone noir ainsi que d'un produit chimique utilisé dans la contrefaçon des billets de banque. Un procédé très en vogue dans les pays subsahariens, où il aurait fait des centaines de victimes. Ces produits ont été saisis par les services de sécurité, au même titre que le micro-ordinateur et les fichiers de documents concernant ladite organisation terroriste et qui figuraient sur son disque dur.Selon le dossier d'accusation présenté à la cour, lors de l'année 2006, le dénommé A.A. avait pris attache avec un certain «Abou Hadjer», qui l'aurait convaincu de suivre et d'aider à propager l'idéologie prônée par le groupe des «Mouahiddine», en faisant appel à son tour aux jeunes croyants pour les inciter à rejoindre cette mouvance, qui se targue de principes différents des autres organisations terroristes, avec pour finalité la création d'un Etat islamique reposant sur des bases et des principes purement religieux.Le dossier de l'enquête a souligné, par ailleurs, que le groupe en question a été effectivement reconstitué par les membres déjà cités et avec l'aide également des dénommés H.Y., B.B., B.S., M.A., B.S. et Z.A., pour activer en dehors de la région Ouest du pays, son financement étant assuré par la contrefaçon des billets de banque, autre preuve accablante s'il en est. Pour rappel, ces accusés avaient pris des contacts un peu partout dans les villes du pays, parmi elles Laghouat, Oran et Sidi Bel-Abbès.
